(francke #7) confession is good for the soul

"...je suis désolée harry, mais je crois qu'on va devoir en rester là, tu es un chouette gars, mais je peux pas continuer." ce sont les derniers mots de frances envers le garçon avant que ce dernier ne raccroche, blessé, vexé, elle comprends qu'il lui en veuille, mais de son côté ce n'était plus possible, depuis l'autre soir elle se torture l'esprit fran et elle s'est rapidement rendu à l'évidence que c'était zeke et personne d'autre, parce que cette nuit là, avec ses baisers et ses caresses il lui as fait ressentir des choses que personnes auparavant ne lui avait fait ressentir. elle déteste faire du mal fran, elle essaye de toujours trouver une solution, un truc qui ne blessera personne, mais cette fois la mission a échoué. elle faisait les cents pas dans sa chambre étudiante, tapant machinalement au rythme de ses pas le sms qu'elle comptait envoyer à zeke, elle voulait, non elle devait le voir, pour parler, parce qu'il fallait à présent mettre les choses au clair, savoir ce qui allait découler de la nuit qu'ils ont partagé, non pas que pour la brune tout n'était pas limpide dans son esprit, au contraire, mais c'était plutôt du côté du jeune homme qu'elle avait peur que ça coince, parce qu'il n'en avait toujours pas reparlé. le rendez vous était fixé à quatorze heures, frances y était une demi heure avant, bizarrement nerveuse de ce qui allait possiblement se passer, elle n'avait pas bu une goutte du café qu'elle avait commandé mais son corps démontrait une hyperactivité liée à l'angoisse de cette entrevue. quatorze heures dix, elle l'aperçoit au loin et une fois à sa hauteur, le stress l'a fait parler plus vite qu'elle ne pense, "t'es en retard zeke !" dit elle en se levant pour l'accueillir.

c'est d'abord un sentiment agréable qui l'anime lorsqu'il reçoit l'invitation de fran à aller boire un café au starbuck de l'université. puis l'angoisse, insidieuse, qui monte en lui durant le trajet. zeke, il se rend compte qu'ils n'ont pas vraiment parlé depuis la soirée où ils se sont considérablement rapprochés. il prend conscience de tout ce qu'impliquent les baisers qu'ils ont pu échanger et ça le prend à la gorge, ralenti son rythme comme s'il cherchait à retarder le moment où il allait affronter la réalité. et lorsqu'il arrive enfin, c'est le bordel dans sa tête tout comme dans sa poitrine. il se sent nerveux comme jamais et le fait qu'elle le salue d'une presque reproche aurait pu le faire vriller s'il n'avait pas choisi d'en plaisanter pour masquer tout ce qui se trâme dans son esprit. j'me fais juste désirer. qu'il plaisante en arrivant à sa hauteur. et c'est le malaise qu'il craignait alors qu'il ignore comment la saluer. zeke, il ne sait pas s'il doit la prendre dans ses bras, lui faire la bise ou l'embrasser et c'est cafouillage sans nom qui se déroule, des mouvements dans tous les sens alors qu'il s'approche sans vraiment savoir où atterrir. il fini par arrêter ce désastre en l'entourant d'une étreinte un brin gênée. je vais me prendre un truc à boire, tu veux quelque chose ou.. ? son regard se pose sur le café posé sur la table avant de revenir vers elle. je reviens. et il s'extirpe de cette situation, posant une main sur son épaule avant de partir. il souffle, zeke, respire pour libérer la tension du malaise. quelques minutes d'absence qui lui paraissent être à la fois une éternité et trop courtes. mais c'est un léger sourire sur les lèvres qu'il vient s'asseoir à ses côtés, désireux de laisser ce qu'il vient de se passer derrière eux. zeke, tout ce qu'il ce qu'il ne veut pas c'est d'à nouveau perdre cette facilité d'être à ses côtés. alors dis moi, tu voulais me dire un truc ou tu m'as invité simplement pour le plaisir de me voir ? séducteur taquin pour ne pas changer, il tente d'alléger l'atmosphère de ses mots toujours bien trouvés.

elle s'en veut d'avoir haussé le ton pour l'accueillir, le stress lui fait perdre pied et elle prend une grande inspiration histoire de repartir sur de bonne base, puis là, nouvelle épreuve, elle voit zeke gesticuler devant elle, ne sachant pas où aller ou quoi faire, elle se retient de rire face à cette scène surréaliste, quand enfin le brun se décide à la serrer dans ses bras, elle a à peine le temps de déposer une main dans le dos du jeune homme qu'il se détache déjà et rapidement il s’éclipse pour aller commander sa boisson. frances prend alors le temps de se rassoir, inspirer, expirer, elle se dit que tout va bien se passer, parce que c'est zeke bordel, pourquoi craindre quoi que ce soit. et perdue dans ses pensées la brune ne voit pas le temps passer qu'il est déjà de retour. il s'installe prêt d'elle et dans un ton charmeur dont il a le secret il vient lui demander tout naturellement pourquoi elle l'a convié cet après midi. et là frances ne sait pas par où commencer, tout se chamboule dans sa tête, elle ouvre la bouche mais rien ne sort et elle voit zeke qui attend, puis finalement, sans trop gérer quoi que ce soit, elle balance la bombe, en le regardant droit dans les yeux "j'ai quitté harry." elle lui lance ça sans ménagement et même elle se trouve être surprise. le silence s'installe, et fran elle panique de pas avoir de réponse, elle remet tout en question, elle a peur d'avoir mal compris ce qu'il s'est passé l'autre soir et à l'heure actuelle elle n'a qu'une envie, disparaître et aller se terrer dans un trou de souris à l'autre bout du monde. "tu...tu dis rien ?" qu'elle finit par sortir, hésitante, et elle prend son gobelet de café dont elle vient boire une bonne partie du contenu.

il plaisante zeke, mais perd rapidement son sourire lorsqu'il voit fran bloquer de la sorte. c'est qu'il a visé juste en se disant que cette invitation n'était pas totalement désintéressée. et il craint le pire en cet instant, s'imaginant mille et une raisons pour lesquelles elle aurait besoin de lui parler. il sait très bien quel sujet elle risque de mettre sur la table, mais redoute de devoir lui même se livrer. parce que zeke, même s'il est attachée à fran, s'il a passé un bon moment avec elle, il est loin d'être prêt. c'est finalement une bombe qu'elle lâche sans aucun ménagement. après un long silence pesant ce sont des mots qui le percutent de plein fouet. zeke, il est complètement partagé entre deux émotions. entre la panique de ce que peut bien vouloir signifier cette séparation et le soulagement de la savoir enfin éloignée de lui. et y a tout qui se bouscule dans sa tête, y a son myocarde qui s'emballe alors qu'elle attend une réponse. il se perd, zeke, dans la contemplation du vide, la bouche à demi-ouverte encore sous le choc de cette confession. c'est à peine s'il réalise pleinement ce qu'il se passe, s'il comprend les répercussions que pourront avoir cette discussion. et zeke, il a toujours fuit lorsqu'il fallait se montrer sérieux, lorsqu'il s'agissait de s'impliquer plus qu'il n'a jusqu'alors fait. c'est fran qui le sort de sa torpeur, hésitante, fiévreuse face à son silence. le soucis c'est qu'il ignore quoi répondre à cet aveu, qu'il réfléchi beaucoup trop au lieu de prononcer ce qui lui vient instinctivement. si, si. c'est juste que.. tu m'avais pas dit que vous étiez pas techniquement ensemble ? que vous appreniez à vous connaître ou quelque chose comme ça ? technique maîtrisée, zeke évite d'aller dans la direction qu'elle désire. et, parce qu'il sait qu'il faudra bien tôt ou tard que le sujet soit mis sur le tapis, il soupire. mais c'est bien, je suis.. content. c'est juste que je sais pas c'que ça implique pour toi. qu'il tente de la rassurer, sa paume venant recouvre le dos de la main de fran. enfin.. pour toi et moi, du coup je suppose. c'est dur, à dire, à sortir. ça le fait bouillir d'une sensation étrange pour lui qui n'est pas habitué à ce genre de conversation. il essaie de pas paniquer zeke, mais y a tout en lui qui menacer d'exploser.

il ouvre enfin la bouche, un soulagement pour frances qui a trouvé le temps si long depuis son annonce. mais elle comprend pas sa réaction, le fait que le sujet dévie sur le type de relation qu'entretenait frances et harry, on s'en fout de ça, parce qu'à présent c'est terminé, mais apparemment c'est un point important aux yeux du brun, et elle a un sourcil arqué fran, parce qu'elle pige pas pourquoi il parle de ça. et c'est con mais elle sait pas quoi dire, il l'a prise de court, elle s'attendait à toute les réactions possible mais pas celle là, lui qui avait l'air d'avoir envie de fusiller harry au moindre mot, au moindre geste, le voilà qui chipote sur le sens de la relation qu'il vivait avec la brune. "bah...oui, mais on était quand même ensemble...mais c'est du passé maintenant..." qu'elle lance en balbutiant, c'est vrai que rien n'était vraiment acté, mais pour elle vivre quasi vingt quatre heures sur vingt quatre avec un homme, lui tenir la main dans la rue ou l'embrasser c'était assez clair comme type de relation. et voilà qu'il en rajoute une couche, elle est paumée frances, parce qu'elle non plus elle sait pas ce que ça implique pour elle, parce que ce matin en prenant le téléphone elle était juste angoissée de le faire souffrir, mais elle, il n'y a eu ni larmes, ni peine, parce que c'était mieux ainsi. "euh...c'était la, la meilleure solution je suppose ?" question rhétorique à laquelle elle n'attends aucune réponse, elle sent la main du garçon se poser sur la sienne et c'est un sourire qui s'affiche sur ses lèvres, et enfin, enfin il le dit, toi et moi, ce n'était donc pas une illusion ce qu'il s'est passé la nuit dernière chez zeke, parce que frances commençait à douter. "c'est aussi pour ça que je voulais qu'on se voit du coup..." qu'elle finit par lui dire, fallait bien que ça arrive, il devait le savoir, surtout après ce qu'il s'était passé entre eux, parce que dans sa tête à fran c'était assez clair, mais elle le connait zeke, elle sait très bien que pour lui les choses sont différentes et c'est ça qui l'angoisse, parce que maintenant qu'il y a eu tout ça, si il venait encore à la repousser, elle ne s'en relèverait pas aussi facilement.

au fond de lui cette annonce le ravit. zeke, il ne supportait pas de voir fran au bras d'une autre personne et pourtant ça le surprend qu'elle se soit débarrassée de lui aussi facilement. peut-être parce qu'il pensait que ce serait plus difficile pour elle, ou qu'il espérait d'une certaine manière que le moment où il devra faire face à ce qu'adviendra de leur relation ne se fasse pas d'aussi tôt. elle a pourtant raison, fran, lorsqu'elle dit que c'était la meilleure chose à faire parce qu'elle a bien trop de respect pour continuer ainsi avec harry. et ça le rassure autant que ça l'effraie. zeke, est heureux de savoir que c'est lui qu'elle a, en quelque sorte choisi, que c'est lui qui a gagné son coeur et non harry. mais y a toutes ces questions, toutes ces craintes concernant l'avenir qui viennent prendre le dessus. et même s'il essaie de se montrer rassurant, positif, ses traits trahissent malgré lui ce qu'il s'efforce de masquer. cette peur de l'engagement qu'il décrit comme un simple désir de vivre sa vie comme il l'entend. parce que la vérité c'est que zeke il a jusqu'ici jamais rencontré qui que ce soit qui lui donne envie de s'investir, de se donner tout entier dans une relation et pas uniquement pour une nuit. mais à trop s'être voilé la face il n'est pas certain d'être près. la question insinuée par les mots de fran lui tombe dessus comme un immeuble d'une cinquantaine d'étages. tout ce qu'il trouve à faire c'est d'acquiescer de la tête avant d'enfouir son visage dans le gobelet en face de lui. un gain de temps qui lui permet de faire le tri dans ses pensées, de ne pas se précipiter et dire quelque chose qu'il risquerait de regretter. c'est si important pour toi ? parce que lui pourrait se contenter de continuer à se laisser porter, mais il le sait zeke qu'elle ne sera jamais suffisamment à l'aise s'ils ne mettaient pas au clair ce qu'ils étaient. je suis pas certain que ce soit vraiment le lieu pour discuter de ça fran.. sans doute qu'il aurait préféré quelque chose de plus intime, quelque part où aucune oreille indiscrète ne serait là pour lui mettre la pression. il déteste ça zeke, de parler de ce qu'il ressent alors le faire en publique le rend encore plus nerveux que s'il était simplement en face de fran. je compte pas voir d'autres nanas si c'est ce que tu te demandes.. et il le pense, vraiment. même si ça signifie qu'il devra se mettre à la diet il est capable d'attendre. zeke, il tient à fran et il sait que pour ne pas perdre ce qu'ils viennent juste d'avoir il se doit de n'être qu'avec elle.

elle sent son rythme cardiaque accélérer, le coeur qui frappe dans sa poitrine, mais elle ne se laisse pas démonter la frances, parce qu'il faut que tout soit clair, parce que maintenant ils ont été trop loin pour revenir en arrière et que même si sa virginité est toujours d'actualité, les baisers, les caresses et les mots échangés ce soir là sont déjà assez. et elle comprends pas fran quand il lui demande si ça a de l'importance, comme si il ne se doutait pas de ses sentiments, comme si elle ne lui avait jamais dit qu'elle l'appréciait plus qu'en ami, comme si là de suite il ne se doutait pas qu'elle n'avait qu'une envie, celle de l'embrasser. "t'es sérieux zeke ?" elle demande ça d'un ton calme, doux, posé, et c'est un rire nerveux qui s'échappe d'entre ses lèvres, parce que y'a rien d'autre qui vient. et voilà qu'il en remet une couche, il a pas tord, c'est sur qu'un café n'est peut être pas le lieu le plus approprié pour des discussions intimistes mais elle n'a pas voulu non plus rendre la chose hyper sérieuse en allant le voir chez lui, parce qu'elle ne voulait pas le brusquer tout simplement, frances connaît zeke. "je te demande pas en mariage non plus..." lâche t-elle avant de porter son café à ses lèvres, "...juste savoir ce que ça voulait dire pour toi l'autre soir..." elle a besoin qu'il pose des mots concrets, elle a besoin de savoir où ils en sont, ce qu'il va se passer pour la suite et surtout si elle à la droit de garder espoir ou pas du tout. "c'est pas ça..." qu'elle finit par lâcher dans un soupir face à sa remarque, parce qu'elle n'a pas envie qu'il pense qu'elle lui met déjà les chaînes après de simple baisers échangés, mais mine de rien ça la rassure de l'entendre le dire. "...moi ce que je me demandes c'est si un nous est envisageable ?..." elle a hésité mais finalement c'est sortit, et puis merde, faut qu'il soit clair, qu'il lui dise les choses, pour qu'elle prévoit aussi l'avenir de son côté. et fran elle sent bien qu'il panique, alors elle se permet un peu de tendresse, prenant la main du garçon dans la sienne, "je veux pas te faire peur ou quoi zeke, juste savoir, mais si t'es pas prêt ou quoi je préfère que tu sois honnête avec moi." elle a peur en disant ces mots, mais c'est un cas de figure auquel elle doit songer.

il ne pensait pas avoir dit quoi que ce soit de travers et pourtant elle est choquée, fran. zeke, il a un mouvement de recul involontaire et ses sourcils qui se froncent parce qu'il ne comprend pas ce qui la pousse à rire nerveusement. le soucis c'est qu'il a du mal à se faire comprendre, que fran elle a sa propre vision des choses et que ses mots n'ont pas l'effet escompté. c'que je veux dire c'est que ça devrait pas être si important de mettre des mots dessus, tant qu'on sait, ça suffit. c'est ce qui est le plus difficile pour lui, d'exprimer ce qu'il pense, ce qu'il ressent. et c'est peut être trop facile, mais ce qu'il aimerait zeke c'est de simplement vivre sans avoir à se mettre des étiquettes. sans se mettre la pression de devoir constamment exprimer par des mots ce qu'il se passe dans sa tête, dans son corps et, même s'il a du mal à l'admettre dans son coeur. ce que ça voulait dire ? exactement tout ce que j'ai dit avant de t'embrasser, tout simplement. il pensait avoir tout dit, même s'il n'était pas clair, que ses explications étaient floues parce qu'elle ignorait le contexte. zeke, il pensait que maintenant qu'elle savait que c'était d'elle qu'il parlait elle comprendrait. mais il faut croire que non. ce qu'il a du mal à admettre c'est qu'il l'a déjà fait souffrir de la sorte, qu'il a déjà malgré lui joué avec ses sentiments. et même s'il s'en veut pour ça, il est trop fier zeke pour remettre cette histoire sur le tapis. un nous, mais ça veut tout et rien dire un nous fran. y avait déjà un nous avant ça et y en a toujours un. il est de mauvaise foi zeke, parce qu'il a très bien compris où elle voulait en venir mais qu'il préfère continuer à tourner autour du pot que d'affronter ce nous qui signifie beaucoup. et même s'il ne se voit pas sans ce nous, il est bien incapable de le lui dire. alors, zeke, il commence à bouillir à l'intérieur, par frustration, pas colère contre lui-même et non contre fran. pas prêt à quoi ? à être en couple et le crier sur tous les toits ? à t'appeler mon petit coeur et te tenir la main dans la rue en te faisant des mamours devant tout le monde ? non je suis pas prêt non. le ton monte sans qu'il ne s'en rende compte. on le sens énervé, frustré par cette situation, mais il s'efforce de garder la voix suffisamment basse pour ne pas se donner en public. et il se rend compte un peu tard de ce qu'il vient de dire. et même si c'est sa vérité, même si elle lui a demandé d'être honnête avec elle, il est blessé d'avoir pu la heurter. alors il soupire zeke, se reprend en respirant un bon coup pour se calmer. doucement il se rapproche d'elle, les pupilles fixées dans les siennes. mais.. penser à toi en me levant et me couchant, avoir envie de t'embrasser, de te serrer dans mes bras, péter une durite si un mec t'approche de trop près, ne plus toucher la moindre nana en dehors de toi et même faire des projets vacances. ça je suis prêt, oui. il espère, zeke, que ce sera suffisant pour rattraper son emportement. il a tout donné, a vidé tout ce qu'il pouvait oser prononcer. parce qu'il aurait tant d'autres choses à lui dire s'il n'avait pas ce foutou blocage à la gorge. mais c'est un effort en soit qu'il espère qu'elle viendra souligner, une déclaration qu'elle prendra à la hauteur de son importance.

innocemment fran elle pensait que cette petite entrevue se déroulerait tranquillement, qu'ils allaient discuter, mettre les choses au clair et pouvoir aller de l'avant, ensemble. mais finalement c'est pas aussi simple qu'elle l'avait imaginé. et elle le voit, elle le ressent frances que zeke il bouillonne intérieurement, c'est clairement pas ce qu'elle voulait, loin de là, elle aurait envie de calmer le jeu mais à l'heure actuelle elle saurait même pas comment s'y prendre. et puis il craque le brun, il lâche tout et il s'emporte, la brune elle a un mouvement de recule tellement elle ne s'y attendait pas, c'est une tempête qu'elle se prend en pleine tête, des mots cinglants qui viennent tour à tour lui mettre une petite claque derrière la tête, et elle attends que ça s'arrête, elle écoute, elle ne peut faire que ça. puis elle se sent mal fran, parce qu'elle n'avait pas envie qu'il se sente aussi frustré, c'était pas son but et elle s'y ai encore mal pris et ça la fait chier, parce qu'elle lui réclame pas des surnoms mielleux, des bisous toutes les trois secondes et une romance de conte de fée, parce que c'est pas eux tout ça. elle osait plus le regarder, parce qu'elle avait peur de lire de la colère dans ses yeux et c'est pas ce qu'elle désire, puis elle remarque qu'il se rapproche d'elle, elle lève la tête et son regard capte instantanément celui de zeke. là il lui balance les plus belles choses qu'on ne lui as jamais dit, fran elle en a même des frissons tellement c'est beau, elle sent que la voix du brun s'assagit et elle se laisse aller à un sourire quasi gênée, mais elle est surtout très touchée de tout ce qu'il vient de lui dire. "et bien moi ça me va." qu'elle lui dit posément, elle n'avait besoin de rien d'autre, "tu sais je voulais pas te faire peur ou te brusquer, c'est bien la dernière chose dont j'ai envie, je suis désolée si tu l'as mal pris..." qu'elle finit par s'excuser, elle veut faire retomber la tension. "puis mon petit coeur c'est tellement cucul comme surnom..." qu'elle lâche en levant les yeux au ciel avant de se mettre à rire.

il a déconné zeke et il le sait. il s'est laissé emporté par toutes les craintes qui l'ont poussé à s'éloigner d'elle pendant un moment. et peut-être que les quelques mots doux qu'il parvient à prononcer ne suffiront pas à rattraper son accès de colère non mérité. mais fran, elle semble s'adoucir comme lui le fait, un sourire vient même se loger sur ses lèvres. sourire contagieux, parce que zeke, il est rassuré. c'est comme un poids qui retombe de sa poitrine pour l'alléger de plusieurs kilos quand elle accepte les termes du contrat. il ne sait pas pourquoi il a autant stresser parce que tout aurait été plus simple s'il ne s'était pas braqué. la vérité c'est que zeke il était pas certain que ça lui convienne à fran. parce qu'il l'a vu au bras d'harry et qu'il s'est tout de suite dit que c'est ce qu'elle cherchait. une relation de fleur bleue qu'il n'est pas prêt de lui offrir. et même s'il a envie d'essayer, s'il le veut pour elle autant que pour lui et même peux eux, il en est pas certain, zeke, de parvenir à se lâcher comme elle pourrait le vouloir. mais puisque fran reste fran et qu'elle parvient à apporter une touche d'humour à cette conversation, il décide de ne pas en faire sa préoccupation de l'instant. de rire, plutôt que de s'en soucier. ah oui ? tu préfèrerais bébé, mon amour, ma chérie ou encore poupée ? il se moque zeke, mais au fond ça lui fait quelque chose de prononcer ces mots, même sur le ton de la plaisanterie. sans doute parce que s'il savait lâcher un peu plus prise, peut-être qu'ils pourraient être sincères. et parce qu'il est si proche d'elle et que la conversation n'a pas tourné au vinaigre, et même s'ils se trouvent au milieu du starbuck de l'université, y a cette envie qui le prend de ne pas faire attention aux gens. zeke, il se laisse aller l'espace d'un instant, attrape sa joue de la paume de sa main et dépose un court baiser sur ses lèvres. c'est pour le bonjour de tout à l'heure. sourire malicieux en coin, il se fait taquin. puis réadossé à son siège il termine d'une traite le restant de café dans son gobelet. ça t'dit qu'on face un tour, ailleurs ? c'est prononcé de manière détachée, presque naturelle. et même s'il ne lui tiendra pas la main, s'il ne se montrera pas comme le parfait petit copain, il a envie de passer un peu de temps avec elle en dehors du starbuck qui ne leur apporte aucune intimité.

une note légère, rien de mieux pour adoucir la conversation et balayer d'un revers de la main les possibles haussements de ton survenus auparavant. parce que si elle l'a invité aujourd'hui fran c'est clairement pas pour qu'ils se prennent la tête. et le voir réceptif à son petit pique humoristique la rassure, tout le monde est détendus et c'est tout ce qui lui importe véritablement. elle grimace à l'énumération des surnoms tous plus niais les uns des autres, c'est si drôle d'entendre ces mots sortir de la bouche du brun, mais ça ne colle tellement pas au personnage qu'il est. "je t'interdis d'utiliser un de ses surnoms..." elle le fixe, une connerie au bord des lèvres prête à sortir, elle se retient de rire quand elle lui balance, "...d'accord mon petit chaton des îles en sucre ?" mais elle ne peut se retenir bien longtemps et c'est au éclat qu'elle se met à rigoler, se faisant entendre par tout les autres clients du café. mais elle reprend vite son sérieux, surtout parce qu'elle se retrouve prise de court par zeke quand ce dernier vient lui déposer sur les lèvres un rapide baiser en guise de bonjour tardif, et fran elle sent qu'elle se met à rougir, et elle a un sourire niais qui s'affiche sur son visage, mais elle est heureuse. puis à la proposition du jeune homme, elle acquiesce positivement de la tête avant de faire comme lui et terminer le fond de son café. elle se lève prenant son gobelet vide ainsi que celui de zeke pour aller les mettre à la poubelle non loin de la où ils étaient placés puis elle revient vers lui, prête pour se mettre en route, "tu veux aller où ma petite noix de coco ?" lâche t-elle en se moquant gentiment de lui.

l'ambiance est redevenue égale à elle-même, toujours aussi agréable et naturelle. zeke, il ne peut s'empêcher de plaisanter et c'est avec plaisir qu'il constate que fran fait de même. et c'est qu'elle fait preuve d'imagination, parce qu'elle lui sort le surnom le plus ringard qu'il ai jusqu'alors entendu. il sait pas vraiment d'où ça lui vient et même s'il est étonné au premier abord c'est le rire qui prime. on improvisera mon lapin des près ensoleillés. qu'il sort dans la continuité de ce petit jeu instauré malgré eux, avant de se lever et de quitter le starbucks. c'est une après-midi calme sous le doux soleil de fin de printemps. zeke, ce qui l'étonne le plus finalement c'est que rien n'a vraiment changé entre eux si ce n'est une proximité plus poussée. il a pas besoin de se forcer à ses côtés t c'est peut-être ce qui le rend aussi à l'aise à l'idée d'essayer de se comporter convenablement avec elle. tu veux venir manger à chez moi ? proposition faite lorsque le soleil amorce sa descente dans le ciel. il sait pas vraiment pourquoi il lui propose de venir à l'appartement, zeke, sans doute parce qu'après cette journée il n'a pas tant envie de la voir se terminer et de la quitter. et étonnement ça ne lui fait pas si peur que ça, de se dire qu'il a envie de passer du temps en sa compagnie.
tous deux rentrés à manhattan, zeke s'affaire à sortir des sacs en carton les plats achetés sur le chemin du retour. il me semble qu'il nous reste quelques épisodes de ta série, d'ailleurs. un léger sourire se loge sur ses lèvres lorsqu'il repense aux réactions de fran la première fois qu'ils ont regardé you ensemble. et c'est une soirée dans la continuité de cette journée qui s'amorce, agréablement chill. devant la télévision, zeke mange, ou plutôt engouffre, son dîner tout en regardant à moitié l'épisode que diffuse la télé. c'est qu'il se souvient plus ou moins de ce qu'il s'est passé, plus occupé à gentiment se moquer de fran qu'à véritablement suivre la série, il en a loupé pas mal de détails qui lui ferait comprendre ce qu'il se déroule dans cet épisode ci.