réponses à faire (maj wany)

— never ending story.
with @"zeke leahy"

tu te laisses porter par la légèreté de votre conversation. ce soir, c’est différent et t’apprécies cette nouvelle facette de sa personnalité. parce que zeke est une énigme que t’as du mal à déchiffrer. et pourtant, depuis quelques minutes, t’as comme l’impression que certaines pièces d’un immense puzzle sont en train de s’assembler. ça te change les idées, leo, de parler avec lui de banalités. d’échanger des détails sur l’un ou l’autre comme si il s’agissait de secrets devant être bien gardés. mais tu le découvres différemment, zeke, et tu te surprends à commencer à l’apprécier. et surement qu’il gagnerait à être tout le temps comme ça, surement que beaucoup de choses pourraient être différentes. mais au fond, t’aimes cette relation particulière qui vous lie depuis le début. t’aimes ce jeu auquel vous ne pouvez pas arrêter de jouer. et tu serais presque triste de te dire que ça va bientôt se terminer. y’a le temps qui joue contre vous, mais tu préfères ne pas y penser. "ne t'inquiète pas, j’ai encore le temps pour trouver quelque chose à la hauteur de ta perfection." que tu lui balances, toujours le sourire aux lèvres. c’est plus léger, c’est plus doux ce soir. et pour une fois, ça fait du bien. parce que t’es pas là en train de chercher ton prochain pique plein de méchanceté pour mieux l'agacer. non ce soir, t’es toi-même, leo. une version que zeke n’a jamais véritablement rencontré. "entre toi qui est inoubliable et moi qui suis exceptionnelle, le monde entier doit être jaloux de nous." et tu te demandes si zeke se rappellera de ton anniversaire. surement que l’alcool lui aura fait oublier la date, mais t’espères secrètement que cette information sera parvenue à se loger dans ses pensées. et tu te surprends à lui dévoiler plein de choses sur toi. des détails que t’aurais jamais pensé aborder avec lui. ça sort tout seul ce soir, c’est naturel, c’est frais. y’a pas une once de méchanceté, juste le même jeu habituel mais les règles ont légèrement évolué. "je viens pas de france pour rien." que tu ajoutes, tant ça semble relever d’une évidence. t'aimes manger, leo, et même si la nourriture française commence à te manquer, t'apprécies la diversité que tu peux trouver ici. les baguettes sont pas aussi bonnes qu'à paris, mais t'as fini par t'y habituer. et zeke il est toujours aussi près quand tu lui demandes ce qu’il veut. c’est toujours la même scène qui se joue en boucle. cette même partition qui se répète inlassablement sans avoir l’occasion de changer de chanson. toujours cette impression de tourner en rond. "si je savais ce que tu voulais, peut-être que je pourrais décider si je peux te l’offrir ou pas." son regard toujours plongé dans le tien. et t’as même pas le temps de faire ou dire quoi que ce soit qu’il s’éloigne. musique qu'il lance depuis son téléphone et tu reconnais la chanson. le sourire sur les lèvres et la fierté non dissimulée de voir que le défi va être relevé. et tu sors rapidement ton téléphone de ton sac. le but est toujours le même quand il s’agit de zeke, une fois de plus, tu cherches à le taquiner. mais au fond, t’as envie de garder ce souvenir, leo. t’as envie de pouvoir entendre à nouveau vos éclats de rire le jour où tu seras partie. parce que ce moment, c'est le votre. et tu veux pas l'effacer. "j’ai besoin de garder ce souvenir pour ne jamais t’oublier voyons." t’as le portable qui tremble tellement tu ris de le voir danser comme ça. et surement que la vidéo sera floue, surement que t’auras rien à en tirer. mais il te restera toujours les rires. et ça, personne pourra les supprimer. "même si t’es inoubliable comme tu dis." et pendant un instant, t’oublies tout, leo. t’oublies ce qu'il vient de se passer il y a quelques jours. t'oublies que t'as le coeur un peu trop blessé. parce que toute votre conversation d'il y a quelques minutes te fait réaliser que le temps passe trop vite. et que dans quelques mois, t’auras refermé cette parenthèse new-yorkaise. alors toujours dans un éclat de rire, tu te rapproches de lui, admirant les derniers pas de danse. et tu repenses au brunch de dimanche dernier, à la tension qui faisait battre les cœurs un peu plus fort. alors tu te laisses guider par ton instinct, leo, tes yeux qui ne quittent toujours pas les siens. et y’a ton visage qui se rapproche doucement, ta main qui se pose délicatement sur sa joue. tu l’observes quelques instants, zeke, le découvrant sous un angle nouveau. c’est différent de la dernière fois, pourtant c'est la même proximité. mais cette fois c’est toi qui décide, leo. c’est toi qui vient changer les règles du jeu quand tu poses tes lèvres sur les siennes. et tant pis si tu le regrettes demain, tant pis si le timing est mal choisi. c'est plus la tête qui parle, c'est le coeur qui agit. "corrige moi si j’ai mal compris ce que tu voulais que je t’offre." que t’ajoutes doucement, un demi-sourire malicieux sur les lèvres. et tu recules de quelques pas, leo, t’asseyant à nouveau sur le même muret. toujours cet air de défi fièrement affiché sur le visage. les règles ont changé, zeke mais dis moi, est-ce que t’es toujours prêt à jouer?

à croire qu'ils ne savent pas se comporter correctement, même en public. toujours obligés de se chercher, de pousser l'autre à bout jusqu'à ce que l'un d'eux finisse par craquer et perdre la partie commencée sans qu'ils s'en rendent réellement compte. zeke commence sans pudeur, elle enchaîne avec hargne, ne se préoccupant aucunement du groupe d'étudiants qui les entoure. comme toujours dans ces moments là il n'y à qu'eux deux de toute façon. elle et lui, et les idées tordues qui fusent pour riposter à l'attaque précédente. parfois elle se demande, alya, si cette relation si spéciale changera un jour, quand ils seront plus âgés, plus matures, moins libres d'être insouciants ensemble. elle sait déjà que ça finira par devoir cesser, quand ils seront casés, quand les obligations viendront peser sur les épaules, et le cœur se serre rien qu'en y pensant. mais en attendant il l'agace, il sait comment si prendre, il la connaît par cœur. et alors qu'elle pense avoir gagné une bataille, suffisamment pour le faire taire, il poursuit la guerre avec finesse, venant murmurer quelques mots à son oreille. défi malsain qu'il lui lance. elle tente de ne pas réagir, elle voudrait continuer de l'ignorer, se focaliser sur la réalisation de ce bizutage idiot pour pouvoir filer d'ici le plus rapidement possible. elle reste dos à lui, refuse d'entrer dans son jeu en lui accordant trop d'attention, mais elle lui répond en murmurant : pas besoin de te tester, je te connais par cœur. tu n'as pas envie que tes petits copains partagent ce que tu penses être à toi. il n'a jamais été question de ça, de possession, d'exclusivité. ils ne s'appartiennent pas. pourtant la jalousie a déjà pointé le bout de son nez à plusieurs reprises, futilement, inutilement, comme lorsqu'elle l'a vu embrasser cette femme à une soirée, ou comme lorsqu'elle a dansé trop collée à ce mec dans ce bar un peu douteux. possessivité ponctuelle à laquelle ils préfèrent ne pas donner d'importance. elle tente de garder son calme en entendant les derniers mots de zeke, cette invitation qu'il fait à ses compagnons de confrérie. elle mord la pulpe de ses joues pour réprimer une réponse qu'elle regretterait sûrement, pour ne pas montrer l'effet des mots qui la blessent un peu. à ce moment précis elle le déteste, et elle a envie de le prendre à son propre jeu. elle se dégage d'un coup sec de son étreinte et s'avance vers le groupe de mecs qui la reluquent sans aucune retenue. et l'occasion en or se présente justement à elle lorsqu'un pembroke lui lance : j'veux bien que tu me montre ce que tu sais faire... dans ma chambre. j'parie que tu pourras m'y rendre service, d'une manière ou d'une autre. il passe l'un de ses bras sur les épaules de lya, comme zeke juste avant, et caresse le haut du buste nu. elle se fait violence pour ne pas lui envoyer son poing droit dans la mâchoire. ok. tu ne peux pas être pire que d'autres abrutis. pourtant elle jette un regard à zeke. arrête le jeu avant qu'il ne dégénère, parce que je ne le ferai pas moi-même. arrête nous, zeke.

après tout ce qu’il s’était passé, ce qu’elle détestait réellement c’était les retrouvailles. parce que les retrouvailles impliquaient de renouer avec des relations oubliées. or la plupart du temps, ces relations furent oubliées par contraintes. elle n’avait pas eu le choix. ces retrouvailles impliquaient un retour dans des souvenirs passés et douloureux. une époque où la jeune femme ne souffrait pas quotidiennement d’une peur accablante. ces retrouvailles impliquaient  qu’on l’identifie à cet évènement qui avait bousculé la vie des da silva. bref, josie détestait les retrouvailles. malheureusement elle ne pouvait en vouloir au garçon que de se montrer maintenant. il ne l’avait pas attendu pour vivre. et elle n’avait pas pris de nouvelles après son retour, aucun étonnement donc que de le voir étudiant au sein de l’université de columbia. tout comme elle, zeke paraissait décontenancé par la situation. tout comme elle, il ne savait pas trop comment réagir. josie choisit la facilité avec ses larmes et ses excuses tandis que zeke préféra la rassurer. josie fut soulager de voir la réaction du jeune homme. à son grand étonnement, il ne lui posa pas la fameuse question de : que s’est-il passé ? non il montrait simplement son enthousiasme à l’idée de la retrouver. aussitôt, ces mots parcoururent le coeur de la jeune femme tel un baume. cela lui rappelait leur tendre enfance. certes, une partie de son passé était assombri mais cela ne voulait pas pour autant dire qu’il fallait oublier les moments de joies. et zeke en faisait partie. elle se mit alors à rire. analysant le jeune homme de plus près. rappelons qu’il était habillé en soubrette.  « et moi qui pensait que tu serais un jour mon prince charmant... femme de ménage te convient bien finalement. » elle tenta une moquerie pour rappeler les conditions de ces retrouvailles. mais tout ce qu’elle voulait c’était passer du temps avec son ancien ami.

le moment était sympa tout comme son interlocuteur, elle était toujours ravie amor de connaître de nouvelle personne, new-york c'est grand et à columbia à part les gens de sa promo, de la radio ou de sa confrérie, puis aussi son frère, elle ne connaissait pas grand monde. elle continua à déguster sa boisson, écoutant les réactions de zeke à ce qu'elle venait de dire, évidemment il s'arrêta sur le détail des études en sexologie, aucune surprise pour amor qui s'en doutait comme c'est à chaque fois pareil, puis la suite de la phrase du jeune homme ravie la demoiselle qui par contre, n'avait pas l'habitude d'entendre ce genre de réflexion. "et encore, je trouve que le tabou est malheureusement toujours présent..." elle se stoppa, faisant la moue, "...pour tout avouer à chaque fois que je le dis les gens me regarde comme si j'étais un alien et j'ai le droit à 'donc le sexe, t'es plutôt open ?'" elle mima la phrase dites souvent par des hommes, accompagnant celle ci de gestes pervers, parce que malheureusement c'est une situation à laquelle elle a déjà du faire face. zeke lui demanda ensuite sa confrérie, elle n'a aucun mal à en parler, les histoires de rivalités entre untel et untel ça lui passe au dessus de la tête, tant que personne ne s'attaque à ceux qu'elle apprécie alors elle ne sort pas les griffes. "je suis un électron libre dans une confrérie ça marche ?" parce que oui, sa soif de liberté et d'indépendance détonne un peu avec l'esprit de base des maisons, et malgré tout elle adore l'ambiance chez les exeter et elle ne les laisserait pour rien au monde. "du coup je suis exeter ! et toi, attends... laisse moi deviner... pembroke ?" regard interrogateur, amor adorait analyser les gens, pas dans le mauvais sens du terme. puis elle avait une chance sur quatre et sachant qu'il n'était pas chez les exeter, plus qu'une chance sur trois.

elle essaye par le regard de lui faire comprendre qu'il peut lui faire confiance, qu'elle est adulte et loin d'être bête, qu'elle a compris et que va juste falloir lui laisser le temps de digérer mais qu'elle n'ira pas plus loin. fran ressent l'hésitation dans le regard de zeke après sa demande, elle se questionne, savoir si c'est trop tôt, si elle aurait mieux fait de se taire, et elle commence déjà à regretter d'avoir parler trop vite. la réponse de zeke est sans appel et lui parait logique, elle comprend, acquiesce d'un mouvement de tête, un peu déçue mais au final elle s'en doutait. elle a merdé, elle a joué avec le feu et elle s'est finalement brûlé un peu trop les ailes. elle lui adresse tout de même un sourire amical, pour qu'il voit qu'elle ne lui en veut pas et de toute manière elle n'a aucune raison de le faire. et alors qu'elle détourne le regard elle sent ses bras autour d'elle, une étreinte qui l'a surprend mais qui lui fait du bien, quelques secondes où elle oublie ses conneries et où elle se sent comme avant avec lui. frances a à peine le temps de poser ses mains dans le dos du jeune homme qu'il se libère, quelques secondes tellement agréable pour la brune qui se sent comme apaiser et limite même rassurée. "merci." lui dit elle en souriant, c'est fou comme les petites choses de la vie, les petites habitudes auxquelles on est habitué manquent quand on y a plus le droit. elle ne le regarde pas, mais elle sent que quelque chose reste en suspens, elle connaît zeke et elle sait qu'une question va arriver, et ça ne loupe pas. certes, entre eux tout était d'une froideur glacial depuis la soirée, les évènements juste avant celle ci d'ailleurs n'avait rien arrangé, mais de son côté fran n'avait pas de rancœur,  du moins pas envers lui, elle s'en était beaucoup voulu à elle même, regrettant son geste, ses mots, mais il fallait aller de l'avant. "pour moi tout va bien." petit sourire qui redressait ses pommettes, elle le regardait là tout penaud, alors pour détendre l'atmosphère elle lui tendit la main, attendant qu'il la serre à son tour, "bonjour frances hamilton, enchantée de te rencontrer." et elle se met à rire, espérant que zeke la suive dans son délire, parce que le vent est assez froid aujourd'hui pas besoin qu'ils en rajoutent une couche.  

un couteau à la main, l’oignon était maintenu par l’autre, elias s’attache à la tâche et des morceaux d’oignons remplissent la planche. toute la cuisine était envahi par le jeune homme qui s’affairait à réaliser un dîner d’exception pour une femme d’exception. hélas, non, il ne s’agissait pas de sa chère et tendre inconnue au bataillon tout simplement parce qu’il n’en avait pas. mais ce soir, il invitait une personne qui lui était chère à son plus grand étonnement : dashay. une jeune femme qu’il avait fini par apprécier à force de se voir et de discuter lors de ses moments radios. il l’avait donc convié à venir dîner à la maison pour un moment de partage et de confidences. pour le repas, il avait ainsi donc prévu un risotto aux champignons, l’un de ses plats préférés et celui qu’il savait le mieux cuisiner. elias n’était pas un expert mais il se défendait bien avec les fourneaux. finalement la jeune femme au teint mate débarque dans la maison. elias sursaute légèrement en remarquant sa présence, il ne l’avait pas entendu, trop préoccupé par la cuisson de son riz. il sourit en la voyant. il était réellement heureux de passer cette soirée en sa compagnie, tout était si simple avec elle.  « risotto de champignons, j’espère que tu aimes parce que c’est quasiment le seul plat que je sais cuisiner. » il lui tourna un instant le dos pour récupérer un bouteille de vin sur la table. « un peu de vin pour démarrer cette petite soirée, ça te dit ? ». il ne savait pas pourquoi mais elias voulait réellement régaler la jeune femme. ce n’était pas si souvent que cela qu’il s’attachait à organiser quelque chose pour la jeune femme alors forcément quand c’était le cas il se donnait à fond.

essoufflée mais à bon port, elle est rassurée amor d'être à l'heure, à la remarque de son amie elle lui tire la langue, surtout que ce n'était pas totalement sa faute étant donné que le réveil à fait des siennes. elle se permet de s'appuyer sur les épaules de dashay histoire de reprendre son souffle, pour le cardio on repassera, elle a l'impression d'avoir couru le marathon alors qu'elle a simplement marché plus vite que d'habitude, preuve que la cigarette ne fait pas que du bien à ses poumons même si elle n'en consomme pas quotidiennement. une fois d'aplomb, elle se redresse pour regarder son amie, "bah encore heureux que tu l'ai pas fait sans moi !" elle fait mine d'être outrée, bouche grande ouverte et mains positionnées juste devant puis elle éclate de rire. les gens les prennent toujours pour des cinglés quand elles font ça à chaque début de manif, mais ça les amusent, c'est leurs trucs et depuis qu'elles ont instauré cette petite tradition il est inconcevable pour elles de ne pas le faire. les voilà donc au milieu de la foule tel deux athlètes se préparant pour une épreuve, en même temps amor se permet de jauger le monde présent, "ça va on est nombreux aujourd'hui c'est cool !!" sourire satisfait collé aux lèvres, parce qu'elle aime ça amor, voir le monde dans la rue.