terri saddler - run with the headlights on.

teresa [terri] saddler
ft. amber heard | let it be
âge, lieu de naissance : les traits épargnés, à peine fanés, c'est pourtant trente-six années marquées à l'encre des souvenirs sur un myocarde ecchymosé. terri survole le temps, la vie et ses impasses, donne l'impression d'être de ceux que rien ne terrasse. si seulement. gamine muguet, fleur du premier mai, elle a dû pousser contre vents et marrées, se forger à l'épreuve du froid et des tempêtes, à weymouth où s'articulent ses racines. une existence qu'elle ne dira toujours que joyeuse, mais qui aura eu son lot de blessures, de cassures. origines, nationalité : il suffit de tendre l'oreille pour que le gracieux claquement de langue résonne du british qui coule dans ses veines. terri, elle porte le god save the queen jusqu'au fond de ses entrailles, dans son coeur et ses moeurs. l'italie en fond d'exotisme, elle ne prend plus même la peine de le mentionner, tant les saddler sont à weymouth enracinés. occupation, situation financière : £££££, de simple employée en institut terri a trouvé le courage et le soutien pour se lancer dans sa propre entreprise. désormais directrice d'un centre de bien-être, elle gère aussi bien l'administration que les soins. réflexologie, massage viscéral, acupuncture, points énergétiques chinois, elle s'est formée au fil des années pour offrir à ses clients le meilleur en qualité de détente et de régénération. terri, elle est pas seulement des mains et un sourire, parce que son côté chaleureux et humain lui ont permis de gagner l'estime de la ville et aujourd'hui elle peut officiellement dire qu'elle s'en sort bien. vraiment bien. statut civil, orientation : avant tout mère, elle n'est femme que par cet accord tacite d'une relation qui dure par la force de l'habitude. terri est compagne de vie, ni mariée, ni fiancée, simplement engagée sans vouloir s'emprisonner dans une histoire qui ne saura jamais totalement l'extasier ou la combler. cet homme elle l'affectionne plus qu'elle ne l'aime vraiment. il a acquis cette confiance qu'elle ne donne peu, ce bien précieux qui fait de leur union quelque chose de stable et de durable sans qu'ils ne puissent pour autant connaître les frissons de la passion. terri, elle se prétend femme moderne en refusant qu'on lui mette la bague au doigt, mais la vérité c'est qu'elle pourrait rêver de robe blanche si l'homme qui l'attendait à l'autel portait un autre nom. situation familiale : un tableau lambda qui s'est vu tâché par la maladie, puis l'abandon. terri, elle a tendance à considérer que leur vie n'a commencé que lorsqu'elle avait dix ans. quand tout s'est stabilisé. quand la leucémie de noam n'était plus qu'un mauvais souvenir, qu'une ombre qu'on s'autorise à parfois oublier. quand papa s'est échappé, évaporé. de cinq à quatre, elle a toujours dit qu'ils n'en étaient que plus heureux. terri, elle est restée proche des siens, de sa mère dont elle prend soin, de son aînée, de noam qu'elle a aujourd'hui encore tendance à trop protéger, presque couver. c'est d'être devenue mère à son tour qui la rend aussi soucieuse, aussi soigneuse. aussi fauve, protectrice. terri, elle s'est braquée au retour d'un père qu'elle aurait préféré disparu pour de bon. elle a la rancoeur tenace, et les blessures fragiles. pêché mignon : le vin blanc, d'alsace. elle consomme avec modération terri, n'est pas de ceux qui noie leurs peines dans l'ivresse. mais elle ne sait jamais dire non à un verre de gewurztraminer, ou la bouteille, c'est selon. saison préférée : le printemps, quand les bourgeons deviennent fleurs et que les couleurs pastelles parsèment les ruelles, que les effluves rosées lui caressent le nez. elle en aime la fraîcheur ensoleillée qui précède les grandes chaleurs et suit la grisaille. endroit favori : partout tant que c'est avec elle, sa fille, son ange, la prunelle de ses yeux. dans ses bras, ou rien qu'à ses côtés, il ne lui suffit que d'un sourire pour sentir son coeur s'emballer. parce que le bonheur de sa princesse engendre le sien, terri elle se sent bien quand elles ne font qu'un. à Weymouth depuis : toujours, comme si c'était hier. terri, elle n'a connu que cette station balnéaire, que cette maison où résonne encore la chaleur des rires cristallins. elle n'a connu qu'une terre et pourtant pour rien elle ne pourrait s'en défaire. c'est une affection indéfectible, une connexion indescriptible qui la lie à ce bout de ville, ce bout de vie. traits de caractère : affectueuse, anxieuse, appliquée, attentionnée, audacieuse, bienveillante, cachottière, caractérielle, chaleureuse, charismatique, charmeuse, communicative, compliquée, conciliante, consciencieuse, créative, débrouillarde, déterminée, dévouée, digne de confiance, directe, empathique, engagée, entêtée, (parfois) excessive, fataliste, fière, impliquée, impulsive, inconstante, indépendante, insatisfaite, intuitive, joviale, jalouse, lunatique, maladroite, mature, morale, mystérieuse, naturelle, nerveuse, nuancée, observatrice, ordonnée, organisée, passionnée, persévérante, pétillante, possessive, prudente, raisonnable, rationnelle, réaliste, reconnaissante, réfléchie, renfermée, respectueuse, responsable, rigide, rigoureuse, rusée, sarcastique, sensible, spontanée, utopiste.


quelle est votre définition du bonheur ? dans votre vie, vous considérez-vous actuellement comme heureux ? le bonheur se trouve dans la simplicité de l'instant, dans ces petits moments, ces petits détails qui, sans qu'on puisse y faire quoi que ce soit, viennent réchauffer un peu nos myocardes fatigués. terri, elle trouve son bonheur dans les rires de sa fille, dans le fond de ses opales scintillantes, dans les moments passés en famille, dans les souvenirs. elle peut se sentir prise d'une onde joyeuse rien qu'avec une odeur, une musique. elle dira qu'elle est heureuse, oui. heureuse, mais pas tant épanouie. elle pourrait être bien plus, terri, si les remords ne s'accumulaient pas en poids cadenassé à sa cheville, si elle ne regrettait pas quelques choix de vie. mais elle se refuse malheureuse, s'autorise triste, nostalgique, jusqu'à ce qu'une étincelle de bonheur ne pousse à la surface et réchauffe à nouveau son coeur.

que représente Weymouth à vos yeux ? pensez-vous quitter un jour la ville ou y rester jusqu'à la fin ? weymouth c'est une naissance, des pleurs, des rires, des expériences. c'est l'entièreté de ses souvenirs, des années passées à se découvrir, à découvrir le monde, les autres. c'est des joies et des peines, le bon comme le mauvais. weymouth c'est ses racines, là où vit encore sa famille. terri, elle n'a connu que weymouth et continue d'en apprécier chaque mètre carré. des plages, à la verdure, du centre ville, à cette maison qui les a vu grandir. jamais elle ne pourrait quitter weymouth, de cette promesse inviolable aux saveurs de pacte de sang. terri, elle ne se voit nulle part si ce n'est dans cette ville qui a connu la naissance de ses êtres chers et qui les verra vivre, puis s'éteindre dans le cercle infini qu'est la vie.  


elle s'est bercée de l'insouciance des jeunes années, s'est épanouie dans l'allégresse d'une existence dénuée de malheur. terri, c'était cette gosse du milieu qui n'aspirait qu'à la sérénité d'un fleuve tranquille et à l'extase des découvertes. c'est dans cette charmante maison de bord de plage qu'elle a grandi, qu'elle s'est forgée au fil des marrées, à ne jamais se braquer des grains de sables qui viendraient la troubler. elle a des souvenirs heureux, terri, et ces instants avant que tout bascule sont sa plus belle nostalgie. puis la bombe a éclaté, le diagnostic est tombé. la leucémie de noam est venue s'immiscer dans un foyer qui ne tenait plus que de l'espoir des jours meilleurs. terri, elle niera pas en avoir souffert, d'être cette gamine impuissante face à la descente de son petit frère. elle a connu trop tôt la peur de perdre un être cher et pourtant, malgré son jeune âge, elle a eu la maturité précoce. sourire aux lèvres et optimiste au coeur, elle n'a jamais montré son visage soucieux et morose aux autres, surtout pas à noam qu'elle a eu à coeur de rebooster. constamment à son chevet, ce n'est que sous la contrainte qu'elle finissait par s'y déloger. c'est dans l'adversité, dans son combat contre la maladie, qu'ils se sont finalement rapprochés. terri, elle était ce rayon de lumière venant chasser les nuages et n'a, depuis cette époque, plus cessé de le protéger d'un monde trop injustement sévère. c'est une question de conscience, pas de responsabilité, elle ne le répétera jamais assez, que leur père se soit tiré qu'une fois que noam ait été jugé hors de danger - pour un temps plus ou moins limité. parfois elle se dit que quitte à passer pour une enflure peut-être qu'il aurait du arracher le pansement d'une seule traite et partir vivre son idylle avec sa briseuse de ménage plus tôt. terri, elle le déteste pour ces années de mensonge, de tromperie, pour avoir voulu sauver les apparences avant de leur asséner le coup fatal quand tous se pensaient sortis du gouffre. elle lui en veut d'avoir trahit leur mère, fait souffrir son frère, de tous les avoir laissé sans repères masculins. sa haine et sa rancoeur sont si grandes que terri, elle en est arrivée à proclamer qu'ils seraient bien plus heureux à quatre, sans lui, sans ce boulet chevillé qui les empêcherait d'avancer. elle a voulu l'évincer, le faire disparaître de ses pensées, de ses souvenirs, tout comme il s'est volatilisé de leur existence. et malgré toute sa volonté, elle a jamais pu véritablement l'oublier, ou encore lui pardonner même quand un jour il s'est réveillé et s'est décidé à renouer les liens qu'il avaient de lui-même brisé.  terri, c'était une étudiante lambda, de celles qui ne se détachent du lot ni par des notes extraordinaires ni par un comportement révoltant. elle avait les capacités pour se destiner à un avenir réussi, à des études rudement menées qui la conduiraient vers une carrière plus ou moins estimée. la vérité, c'est que terri elle n'en a jamais rêvé, de tout donner, tout sacrifier pour un travail idéalisé. parce qu'elle ne se voyait pas quitter weymouth et sa famille, elle s'est refusée la porte des études supérieures. pas par dépit, simplement par choix de vie.  mère nature généreuse, terri, elle a d'aussi loin qu'elle s'en souvienne toujours eu un certain succès avec la gente masculine. un comble pour celle qui a été marquée très jeune par l'infidélité de son père, voyant son image des hommes complètement détruite. elle ne veut pas faire d'une minorité une généralité et pourtant, malgré elle, terri a perdu toute confiance en ceux qu'elle s'imagine toujours volages. des amourettes elle en a connu par dizaine, sans doute parce qu'au fond d'elle terri a toujours eu du mal à s'attacher, à se laisser aller et aussi, mais surtout, donner la possibilité à un homme de la blesser. et aussi stupide que cela puisse être, elle a longtemps choisi le parti de se détacher, de ne jamais trop longuement rester, quitte à vivre dans l'instabilité ses jeunes années, tant que son palpitant n'en était pas plus amoché.  puis lui est apparu edward. aujourd'hui encore elle ne saurait dire comment ni pourquoi elle en est tombée amoureuse, quand tout semblait se mettre entre eux, contre eux. timing imparfait, des coeurs qui se croisent sans jamais s'atteindre. ils auraient pu passer à côté de ce qui reste sa plus belle histoire s'il n'avait pas osé la mettre au pied du mur, maintenant ou jamais. et elle l'a choisi lui, terri, elle a choisi de prendre le risque de se donner toute entière, de lui ouvrir la porte de son coeur et d'en libérer tout cet amour qu'elle n'avait jusqu'alors réservé qu'à sa famille. et c'était beau, trop beau sûrement.  terri, elle se voyait vivre cette relation dans la durée, se faire à l'idée de cette stabilité. elle se voyait évoluer avec lui, vivre chacun instant de sa vie auprès de lui. ça lui est apparu comme une évidence quand ils se sont installés ensemble, quand à deux ils ont construit ce cocon de vie, cette bulle intime qui devait être le nid de leur avenir.  puis le schéma de son existence s'est répété et tout a, une fois de plus, basculé. de la distance instaurée entre eux par son départ en internat à bristol, est resurgit chacune de ses insécurités. quand les retours d'edward se sont fait moins réguliers, quand il finissait par annuler sous des prétextes qui la faisaient douter, terri a commencé à se torturer elle-même l'esprit de cette méfiance qui est née d'un modèle cassé. bien sûr qu'elle l'a mille fois pensé, qu'à des kilomètres d'elle il avait finit par se lasser et la tromper. avec du recul elle le saurait maintenant que c'est à cause d'elle que leur histoire a sombré, que si elle avait eu plus confiance en elle, en lui, en eux, elle n'aurait pas été à l'origine de leurs disputes de plus en plus fréquentes. sans elle, ce qui était beau entre eux, le serait peut-être toujours aujourd'hui.  l'ironie veut que ce soit finalement elle qui ait fauté. une nuit morose et sombre, quand tout lui semblait terminé, c'est dans les draps d'un homme du passé qu'elle a terminé. georges. deux myocardes affligés et esseulés qui ont su trouvé ensemble un réconfort éphémère. parce que terri, elle pensait que le lendemain tout serait oublié, que de sa réconciliation avec edward cet écart ne serait qu'infime dans la montagne de ses souvenirs. seulement terri, elle s'est pris la réalité en pleine figure quand un simple tube en plastique a suffit à bouleverser sa vie. enceinte et incapable de décider quoi faire de son corps, de son avenir, de ce bout de vie. et terri elle a paniqué parce qu'au bout du compte il ne lui restait qu'une vérité - elle voulait le garder. même si elle n'y avait jusqu'alors pas songé, elle se sentait prête à assurer ce rôle de mère que le destin venait de lui réserver. elle a paniqué, parce que même si au fond d'elle elle aurait pu le parier, rien ne pouvait lui certifier l'identité du père du bébé. elle a paniqué parce que fonder une famille avec edward aussi tôt signifiait pour l'un ou pour l'autre de faire des sacrifices qu'elle n'était pas prête à concevoir. alors elle a menti terri, elle a menti pour ne pas avoir à quitter sa ville natale, pour ne pas qu'il mette son internat en péril. elle a prétexter ne plus pouvoir tenir cette relation à distance, se lasser du manque de leurs échanges. elle est même allée jusqu'à mentionner l'existence de cet autre, cet homme qui, alors qu'edward était ailleurs, se montrait présent pour elle quand elle en avait le plus besoin. elle l'a quitté sous de fausses excuses et au fond d'elle peut-être qu'elle espérait simplement qu'il la retienne, qu'il se batte pour elle. mais il l'a laissé et alors qu'elle lui brisait le coeur, lui achevait le sien. parfois elle se dit qu'elle l'a piégé, qu'elle l'a pris dans ses filets sans vraiment lui laisser la possibilité de s'en échapper. georges, qu'elle a attrapé avec la carte de la future mère apeurée. elle a pourtant été honnête avec lui, dès le départ elle le lui a dit qu'elle ignorait l'identité du père. c'est sans doute leur solitude respective, sa bonté excessive, qui les ont poussé l'un vers l'autre. terri, elle s'est prise d'affection pour la beauté d'âme de cet homme sans jamais parvenir à l'aimer comme il le mériterait. et jamais elle ne pourra assez le remercier d'avoir élevé jade comme sa propre fille, sans jugement ni compromis. d'une simple aventure désastreuse, avoir accepté de changer le court de sa vie. et même si le temps a permis qu'elle lui murmure des je t'aime aucun n'ont la saveur de ceux qu'elle soufflait autrefois à edward. c'est georges qui l'a poussé à se lancer, qui lui a donné ce coup pouce financier pour pouvoir démarrer ce rêve éveillé. c'est jade qui, de ses petits doigts, a décidé de la décoration à installer. ce centre de bien-être qui au fond est une affaire de famille. terri, elle a tout de la femme épanouie, de la femme heureuse. une famille, une enfant merveilleuse, un travail qui lui plait. et pourtant. pourtant au fond d'elle reste un vide à combler, un manque qu'elle essaie de taire mais qui à chaque moment de faiblesse vient la rappeler.
 
elle est très proche de sa famille, serait prête à tout sacrifier pour eux même son propre bonheur | elle a passé son permis très tard, quand elle a appris sa grossesse. elle s'en serait passé, préférant de loin se déplacer à pieds, si elle n'avait pas eu conscience de la facilité qu'apporte une voiture quand on élève un bébé | elle a eu beaucoup de mal à se remettre de sa grossesse et des dommages physiques. terri est depuis une sportive assidue qui voit dans la course et le yoga un échappatoire à son quotidien | elle possède des playlists pour toutes les occasions, passe un temps fou à les modifier, les ré-organiser | elle n'est bonne cuisinière qu'aux yeux de sa fille pour laquelle elle a fait l'effort d'apprendre quelques plats qui sont aujourd'hui devenus ses spécialités | elle garde au fond de sa penderie un paquet de cigarettes qu'elle ressort quand elle broie du noir ou est angoissée. son meilleur remède au stress : un bon verre de vin et une cigarette | elle a réussi à convaincre georges d'adopter un chien en prétextant qu'il serait de bonne compagnie pour leur fille. la vérité c'est qu'elle a toujours rêvé d'en avoir un. la famille s'est donc agrandie en accueillant puka un berger australien de deux ans maintenant | elle refuse de se marier sous des prétextes féministes et prend s'est secrètement fait poser un stérilet pour ne pas à nouveau tomber enceinte | elle a appris à jouer du piano très jeune, mais n'a plus effleurer de touches depuis des années | elle décompresse en se faisant le catalogue netflix dans un bon bain chaud | si elle prend plaisir à prendre soin des autres, que ce soit sa famille ou ses clients, terri a la fâcheuse tendance à s'oublier.  

pseudo, prénom : roses. âge, lieu de résidence : majeur et vaccinée, france. type de personnage : pré-liens de @"edward o'connor" et de @"noam saddler"  :heart1:  crédits : quote - angus and julia stone, gifs - justdoinggifs@tumblr. avis, autres : cette douceur, un petit cocon chaleureux qui donne envie de se sentir chez soit.  :heart1: