INDIGO HOME
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Aller en bas
Anka Felis
Anka Felis
Admin
Messages : 418
Date d'inscription : 07/03/2015
https://landoftheliving.kanak.fr

ses yeux pour sous titrer, pilar.  Empty ses yeux pour sous titrer, pilar.

25.09.19 14:06


pilar, alonso
" ces mots plairont d'avantage à la nuit qu'à la clarté
sur la lumière de tes yeux ils feront une aparté "


nom complet - écrire ici. surnoms - écrire ici. lieu de naissance et date de naissance - écrire ici. nationalité et origines - écrire ici. à nevada city depuis - écrire ici. classe à la rentrée 2019 - écrire ici. situation familiale - écrire ici. situation financière - écrire ici. statut civique - écrire ici. orientation sexuelle - écrire ici. traits de caractères - écrire ici. avatar - écrire ici. groupe - écrire ici.
matière préférée - écrire ici. sport préféré - écrire ici. livre préféré - écrire ici. artiste préféré - écrire ici. marque de vêtement préférée - écrire ici. marque de ton téléphone - écrire ici. réseau social préféré - écrire ici.
— teen attitude, teen problems.
C'est dans cette partie que l'on vous demandera de rédiger l'histoire de votre personnage. Elle peut se présenter en récit, en points détaillés, en facts ou même en chronologie, mais elle doit au final faire un total de 15 lignes. Insérez tous les détails qui vous semblent importants concernant le personnage, pour que nous puissions nous faire une idée de qui il est vraiment.

pseudo/prénom - untamed swallow, cynthia. âge/localisation - same old shit. avis sur le forum - mon précieux. où l'avez-vous connu - on m'a guidé vers la lumière, une connerie du genre. autre - vous serez ma perte, mais jvm ptn.
réserver son avatar : tashi rodriguez (02.10)
Anka Felis
Anka Felis
Admin
Messages : 418
Date d'inscription : 07/03/2015
https://landoftheliving.kanak.fr

ses yeux pour sous titrer, pilar.  Empty Re: ses yeux pour sous titrer, pilar.

26.09.19 19:07
pilar, elle est née dans le mauvais monde celui du faste et des privilèges. elle étouffe sous l'ombre paternelle qui plane, l'homme puissant qui ne manque pas une opportunité de pousser ses gamins au meilleur avant de leur couper les jambes en rétorquant qu'ils ne feront jamais mieux. mieux que lui, le mafieux parti de rien. pilar, c'est cette gamine qu'on retrouve constamment dans nos baskets à rappeler combien les gosses de gop sont privilégiés, que les mômes du sud sont délaissés. elle est engagée, contre l'injustice, contre les inégalités sociales, contre toutes ces choses qui touchent une minorité jamais prise au sérieux. mais pilar, elle a mis du temps avant de s'assumer, avant de se soulever et de commencer à se rebeller. contre son père, principalement. pas ouvertement trop craintive de se retrouver sur le trottoir à quinze ans. elle a vendu son transfert à silver creek au travers de mensonge. mais elle regrette rien, pilar, parce qu'elle se sent enfin bien, à sa place. et même si elle est devenue malgré cette popular rich girl qui se ramène tous les matins en limousine, que certains la toise de travers la jugeant hypocrite, faussement charitable, elle s'en moque pilar. elle reste fidèle à elle même à se battre pour ceux qui en ont besoin, pour elle, pour eux. c'est une boule d'énergie, joviale, chaleureuse, parfois volcanique. elle est douce dans ses gestes, mais sait être ferme dans ses mots. elle est entière pilar et c'est à la fois sa plus grande force et sa plus grande faiblesse.
Anka Felis
Anka Felis
Admin
Messages : 418
Date d'inscription : 07/03/2015
https://landoftheliving.kanak.fr

ses yeux pour sous titrer, pilar.  Empty Re: ses yeux pour sous titrer, pilar.

04.04.20 11:38


pilar, alonso
" ces mots plairont d'avantage à la nuit qu'à la clarté
sur la lumière de tes yeux ils feront une aparté "


nom complet - maria del pilar que l'on ne retrouve que sur les lippes d'une mère enragée, bien souvent subtilisé au profit d'un pilar normalisé. et si elle s'est toujours présentée uniquement sous l'abrégé plus convenable de son patronyme c'est qu'elle exècre cette référence proprette à la sainte vierge qui la poursuit quoi qu'elle y fasse. marcos-bernal alonso, en marque à rallonge des racines parentales dont ne reste que celle du paternel à l'encre noire sur les papiers américains et au fer rouge sur les épidermes. alonso, ce lien du sang aux accents de pacte. c'est l'emprunte d'un père au pouvoir et les gamins en pantins. surnoms - tant et si peu, à vrai dire elle ne s'y arrête pas. chacun de ses proches apporte sa touche personnelle sur son identité et tant qu'elle se reconnaît, pilar n'ira pas les contredire. il n'y a bien que le pilou de son enfance qui lui hérisse le crin. lieu de naissance et date de naissance - pilar est née dans la fourmilière qu'est bogóta, à l'aurore de la mousson colombienne le quatorze mai de l'année deux mille trois. et si le calcul vous fait tilter il montre bien que la madre n'a pas chômé - les marmots alonso séparés d'à peine une année, elle s'est retrouvée en cloque le premier à peine expulsé. nationalité et origines - sa naissance en amérique latine ne lui octroie qu'une bataille parentale pour accéder à cette nationalité qui est désormais sienne, américaine. mais pilar n'accorde que peu d'importance à ce pays pseudo-démocratique dont elle ne retient qu'une inégalité sociale évidente et des dégâts flagrants d'une suprématie qu'elle abhorre. et même si les souvenirs des maigres années passées sur ses terres colombiennes lui échappent, elle sacralise ces instants éphémères que sont leurs retours au bercail.  à nevada city depuis - ses trois ans. ce qui fait de pilar une gamine plus américaine que colombienne avec ses treize ans à fouler le bitume des united states. classe à la rentrée 2019 - junior year et l'innocence d'une année sans la pression de l'orientation scolaire ni celle d'une nouvelle école à apprivoiser. probablement l'année de tous les possibles qui, elle l'espère, lui réserve de belles surprises. situation familiale - le tableau semble parfait, lissé avec soin et filtré à n'en plus finir. les apparences sont celles d'un quatuor des plus heureux à la normalité relevée d'un compte fructueux. un père que l'on nomme homme d'affaire sans s'étaler sur la provenance de ses ressources, une mère dévouée à une divinité insensée, aveuglée par l'amour et la fidélité, un frère aussi manipulé que manipulateur. et pilar. pilar qui étouffe sous le poids des ombres planqués sous les tapis, des mensonges qu'elle répète à presque s'en convaincre, des privilèges dont elle semble être la seule à prendre conscience et dont elle n'a jamais véritablement désiré, de la religion, de leur protection, de son inadéquate de vie. situation financière - elle se serait plut dans une maison modeste de bogóta à exister dans la simplicité de l'instant présent. elle se serait contentée du charme de la sobriété mais c'était sans compter les désirs rêvés du paternel, son obsession revanchard sur une existence minable définitivement rayé de sa mémoire. et elle sait qu'elle n'a aucun droit de se plaindre, pilar, d'avoir été bercée par la grâce de l'opulence, de n'avoir jamais manqué de rien si ce n'est cette indépendance si chère à son coeur. parce que pilar donnerait tout ce qu'elle a, tout ce qu'on lui a donné sans qu'elle ne demande quoi que ce soit, pour jouir d'un quotidien moins flamboyant - et moins trompeur. statut civil - elle s'entiche rarement pilar, parce que trop obnubilée par les défauts du monde qui lui tiennent à coeur. elle s'ouvre pourtant si facilement aux autres, s'offre tout entière à chacun de ses échanges. mais les barrières de son plexus sont si fortifiées que peu nombreux sont ceux qui ont su s'y immiscer. elle a connu les éphémérides des amourettes, ces histoires au sérieux désuet qui n'ont jamais dépassé le stade des baisers maladroits. pilar est vierge et elle l'assume ouvertement. et si sa pureté fait le bonheur de sa mère, pilar se cache bien de lui dire que ses raisons ne sont en rien liées à un voeux d'abstinence. elle ne nie pas porter de l'importance à sa première fois qu'elle désire réserver à quelqu'un de particulier, à celui qui aura su lui voler son palpitant pour en faire quelque chose de mieux. elle n'est pas crédule pilar elle n'attend pas un conte de fées, ne s'attend pas aux pédales de roses et à une nuit sensuelle et tendre. elle se réserve simplement pour ce qu'elle nomme la bonne personne. le problème c'est que pilar elle s'entiche des mauvais garçons. pas nécessairement de ceux à la réputation qui ferait frémir une religieuse. mais de ceux qui sauront irrémédiablement la faire souffrir. preuve en est, pilar a le myocarde qui pleure pour ses rétines desséchées. l’aveu aux bords des pulpeuses elle s'est vu couper le souffre, éclater l'idylle qui berçait ses songes par le baiser de la trahison. orientation sexuelle - elle ne s'est jamais véritablement posé de questions, ne s'est jamais prise la tête avec les genres. peut-être parce qu'on lui a trop souvent répété que la normalité voudrait qu'un homme et une femme s'unissent pour procréer et faire perdurer l'humanité. pilar, on pourrait dire qu'elle est de ces hétérosexuelles par défaut, mais la vérité c'est qu'elle a beau regarder le monde qui l'entoure il n'y a jamais eu que le genre masculin pour attiser des flammes qu'elle a bien du mal à cacher. parce que même si elle est capable de dire d'une femme qu'elle est belle, elle ne sous entend en rien la possibilité d'une attirance physique ou psychique. pilar, c'est bien parce qu'elle a du mal à prononcer des mots doux aux hommes qui l'entourent qu'elle sait qu'il n'y a bien qu'eux que ses yeux suivent. traits de caractères - elle est lumineuse, pilar, solaire quand on la laisse respirer. elle étincelle de sa bonté d'âme et ses élans du coeur, de sa jovialité presque à toute épreuve. elle a l'humour - parfois incompris - au bord des lèvres et l'envie de rendre son monde aussi chaleureux que possible. c'est cette gamine qui soulève les coeurs avec son énergie positive qu'elle rend contagieuse par ses sourires et ses rires cristallins. ses traits poupons lui donnent facilement des airs de môme sage et innocente, de gamine fragile que l'on ne désire que protéger. seulement pilar est loin de se résumer à cette image qu'elle dégage. certes pudique - sur son histoire, sur ses sentiments, sur son corps qu'elle apprivoise encore - elle n'est pas aussi innocente que le souhaiterait sa mère. souvent douce dans ses gestes, tendre dans ses oeillades, elle a ce tempérament volcanique qui la dépasse parfois. les idées arrêtées, bien marquées par son désir de rendre le monde meilleur, d’annihiler les inégalités et de donner une voix à ceux qui n'en ont pas, elle sait se faire tempête. et ses iris s'assombrissent quand en elle gronde le combat, quand elle s'efforce de donner de la voix pour faire valoir ses idéaux socialistes. elle cache ses blessures derrière ses battements de cils, parce qu'au fond pilar elle étouffe constamment sans trouver encore l'assurance de dire merde. merde à son père, à sa mère, à son frère. merde à ces privilégiés qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. merde à ces politiques qui ne bougent pas d'une phalange. merde à ce dieu qui n'existe qu'en fable pour rassurer les populations. et même si pilar parvient petit à petit à assumer cette identité trop longtemps brimée, à hurler pour qu'on l'entende, elle continue à prendre sur elle. trop. et la bombe cérébrale finira par exploser. et tout ravager. avatar - tashi rodriguez. groupe - silver.
matière préférée - touche à tout, elle s'intéresse à chacun de ses cours avec l'assiduité de ceux qui aime cultiver leur savoir. loin d'être un génie, pilar est gâtée par sa curiosité et son acharnement. et si elle s'attache à faire de son mieux dans toutes les matières de son cursus, il n'y a bien qu'en éducation civique qu'elle brille par sa réputation d'élève modèle - ou véritable plaie. aussi critique que captivée, elle parvient aisément à rendre aussi fière que furieuse sa professeur qui, la plupart du temps, doit se contenter de calmer ses ardeurs. sport préféré - si elle laisse volontiers l'escrime à dante, elle n'en reste pas moins adepte des jeux de poings en compagnie de son frère. les années de querelles fraternelles lui auront au moins valut la capacité à cogner avec efficacité, avec puissance même contrairement à ce que son corps frêle et ses airs poupons laissent présager. seulement pilar, il n'y a que par le biais de la course qu'elle parvient à l'évasion complète de l'esprit, à échapper au millier de pensées que génèrent ses synapses à la minute. c'est donc tout naturellement qu'elle a signé en lettres majuscules pour intégrer l'équipe athlétisme à son entrée à silver creek high. et si les disciplines nouvelles comme le saut, les lancers ou encore les épreuves combinées la laissaient de marbre, elle ne peut nier en trouver aujourd'hui une satisfaction certaine. livre préféré - sans nul doute la promenade au phare dans lequel virginia woolf parvient à saisir l'insaisissable de l'intime avec la délicatesse et la justesse que parfait sa plume. pilar en aime les ambiances, les rapports humains, l'introspection que mène l'auteure parfois avec ironie dans cette délicate poésie qu'elle dévore avec toujours cette doucereuse sensation de ne jamais véritablement se remettre de sa lecture. artiste préféré - indéniablement banksy qui par son street art sait toucher les zones sensibles de la société actuelle et passée, qui par ses pochoirs pointent les injustices et les failures du monde. son engagement peint qui surprend, choque, touche, mais laisse sa trace dans les villes, sur les rétines et dans les coeurs. marque de vêtement préférée - la seule raison qui pousse pilar a payer un vêtement plus cher que la majorité de ses camarades - de silver, du moins - c'est qu'elle tient à ne pas être de ces consommateurs de multinationales et a se servir uniquement auprès des marques qui respectent les droits de l'homme. malgré tout elle privilégie la sobriété de son style en évitant à tout prix l'opulence suintant des marques dorées. toujours dans ce besoin de normalité, presque banalité qui fait son identité. marque de ton téléphone - la seule exception que fait pilar concerne sans doute son téléphone portable. détentrice d'un iphone x, rouge, offert à son quinzième après un caprice mortel de son prédécesseur, elle serait tout à fait dans la possibilité de le délaisser au profit de successeur mais est déterminé à le garder aussi longtemps que la vie d'une machine de technologie aussi périssable que la société de consommation actuelle le permet. réseau social préféré - elle a beau avoir des idées bien arrêtées, pilar n'en reste pas moins une adolescente comme les autres, à s'éprendre des pouvoirs addictifs d'instagram. et si elle s’extasie à poster des instants de son quotidien, pilar ne se prive jamais d'une publication engagée entre deux photographies de son existence adolescente.
— teen attitude, teen problems.
depuis son plus jeune âge pilar a la sensation d'évoluer dans un monde qui ne lui convient pas. élevée auprès de son frère par deux parents auxquels elle ne peut reprocher leur affection, son blâme se porte sur les règles et les mensonges qu'ils leur ont imposé avec pourtant la sincère conviction d'agir en leur faveur. elle n'est jamais parvenue à supporter le statut de son père, qu'il se lance dans une carrière aussi dangereuse qu'illégale. d'abord par crainte de le voir disparaître, qu'il s'en aille un matin sans jamais revenir le soir s'installer à table et déblatérer sa morale et ses leçons de vie plus que bancales. elle en a passé des années à ne pas vouloir s'endormir sans entendre le son sourd de ses chaussures dans l'entrée, à ouvrir l'oeil et se hâter vers lui s'il s'avérait qu'il quittait la maison avant leur réveil. c'est qu'ils ne leur ont pas tout de suite raconté les tenants et aboutissants du métier de papa. qu'ils leur ont soufflé quelques bribes d'idées à narrer aux autres pour ne pas éveiller les soupçons. mais pilar a toujours était une gamine perspicace et inventive. et les bruits de couloir lui ont fait imaginer le pire. puis les années ont remplacé la crainte par le dégoût. son antipathie des vermines l'ont porté au mépris des activités paternelles et les mensonges à répétitions, l'attention portée aux apparences pour ne pas les rendre douteuses, ont finit par l’écœurer d'elle-même. la catégorisation de fille de criminel lui donnait l'impression d'être pourrie jusqu'à la moelle et, dans un sens, ôtait toute crédibilité à ses valeurs.
c'est notamment la foi maternelle qui a longtemps pesé lourd sur ses épaules. pilar n'a jamais vraiment compris comment un homme omniscient, omnipotent que tous décrivent comme bon puisse exister. le mythe anthropologique de dieu titillait et dérange encore son côté cartésienne. à ne croire que ce qu'elle voit. et elle n'a jamais eut la confirmation de son existence, pilar, bien au contraire. elle s'évertue à penser que si les récits bibliques sont de l'ordre du présent de vérité générale le monde tournerait autrement. parce qu'une telle puissance dotée d'une telle bonté ne peut selon elle concevoir de telles injustices, de telles inégalités, la mort d'innocents, la destruction de la terre. et à ne pas y trouver de sens elle a finit par ne plus y croire. mais elle continue à faire semblant pour sa mère. à se lever à contre coeur les dimanches matins pour assister à la messe, à baiser les yeux lors des bénédictions, à tracer une croix au dos du pain et à survoler le sujet de la virginité. parce que pilar aime sincèrement sa mère, elle ne partage simplement pas les mêmes croyances qu'elle. au fond ça lui ferait de la peine de la blesser, de la décevoir en n'étant sa maria del pilar idéalisée.
et dante. dante censé être son premier allié mais pour qui elle nourrit des sentiments contraires, paradoxaux. elle l'aime aussi fort qu'elle parvient à le détester. lui et ses écervelés de potes. elle le sait aussi manipulateur que son homonyme senior, elle le trouve hypocrite, crétin, pantin, parfois même sans réelle personnalité, qu'une copie maladroite de cet homme auquel il souhaite tant ressembler. et ô combien ça a le don de l'énerver, pilar, de le voir suivre cette voie, d'aduler leur père, d'en faire un modèle, le messie, de prétendre à l'abstinence sans retenir les quelques tours de langues pour des minettes dévergondées alors que le stéréotype de la parfaite chrétienne lui pend au bras. elle ne saurait plus vraiment dire quand ça a foiré, finalement. parce qu'elle se souvient de leur enfance avec nostalgie, de leurs fous rires, de leurs querelles. qu'elle ressent encore cette étincelle de gaieté quand ensemble ils surmontent les dîners de famille en colombie, à se comprendre en un regard, à partager le même langage sans que personne d'autre ne puisse mettre le doigt sur ce qui se trame entre eux. parce que rien n'est plus fort que les liens fraternels qui les unissent. et pilar, elle a beau ne pas toujours être délicate quand elle s'adresse à lui, que ses mots dépassent parfois le fond de sa pensée, se font durs et tranchants, résonnent mal d'entre ses pulpeuses d'ordinaire satinées, elle ne pourra jamais le renier. et dante a beau lui en faire voir de toutes les couleurs, la protéger plus qu'elle n'en a besoin, pour des raisons qui lui sont propres et pas toujours altruistes ou bienveillantes, qu'il la bouffe à l'image de leur père, elle sait qu'il cessera jamais de l'aimer. eux contre tous.

dès ses premiers pas dans l'enceinte de golden oak private pilar a su qu'elle ne s'y sentirait jamais à sa place. le faste qui suinte dans tous les recoins lui donne la nausée, l'hypocrisie et le nombrilisme l'étouffent. et si elle ne pensait pas supporter sa vie avant, elle a bien vite réaliser à quel point elle pouvait être pire. et la culpabilité de ses privilèges n'ont fait que grandir à la vue de ses filles et fils de qui étalent les richesses de papa maman sans aucun scrupule et dont l'intérêt premier de récolter le plus de likes. ces gamins qui n'ont aucun mérite à se retrouver dans un institut aussi prisé si ce n'est parce qu'ils sont bien nés, l'exècrent de part leur ignorance du monde. elle sait qu'ils s'en foutent pilar et pourtant elle est devenue cette emmerdeuse, cette gamine casse-couilles à traîner dans les pâtes des écervelés pour tenter de joindre les deux bouts de leurs neurones et peut-être enfin faire fonctionner cet encéphale sous stimulé. elle s'est rapidement fait de ces bourgeois autolâtres et primitifs une mission de les initier aux tourments universels. en vain. une cause perdue d'avance qui n'a pourtant fait qu'accentuer son envie de mieux, de plus, de changements.
elle n'a jamais eu besoin de tous ce qu'on lui porté sur un plateau, de cette forme d'achat affectif que reflètent les artifices apportés par la richesse. elle n'en a jamais eu besoin et ne les a jamais demandé. non, pilar, tout ce qu'elle a toujours désiré c'est cette indépendance qu'on lui refuse, cette émancipation du pouvoir paternel, de la protection fraternelle et des prières maternelles. elle a besoin de cultiver sa propre personnalité, son identité, de parler de sa propre voix, de penser pour elle même et non pas d'après les leçons répétées en rituel pour imprégner les esprits. pilar s'est longtemps contenté d'hocher la tête et fermer la bouche, de supporter sans rien dire. puis elle a dit stop. c'est venu d'un coup sans qu'elle s'y attende vraiment, cette assurance nouvelle qui lui a donner des ailes. suffisamment en tout cas pour se révolter, pour faire entendre ne serait-ce qu'une infime parcelle de ses volontés. et elle l'a gagné son transfert à silver creek high. sous le couvert d'un mensonge bien mené. mais elle la gagné.
elle l'a vécu comme une libération, une bouffée d'air dans ses poumons constamment recroquevillés. elle s'est redécouvert dès son entrée à silver creek high, plus enjouée, plus radieuse, plus heureuse finalement. pilar, elle y a trouvé ces âmes soeurs, ces gosses auxquels elle n'aurait jamais pensé s'attacher et qui sont devenue sa famille. et si elle donne l'impression d'apporter de la bonne humeur dans le groupe, de les unir quand l'adolescence tend à les séparer, c'est eux qui ont véritablement raviver sa flamme. tant et si bien qu'elle a laissé une brèche se former dans sa cage thoracique, qu'elle a ouvert un passage direct vers son myocarde. elle lui a permis de pousser les portes de son intime pour finalement broyer son palpitant sans aucune prise de conscience.

pseudo/prénom - untamed swallow, cynthia. âge/localisation - same old shit. avis sur le forum - mon précieux.  :brille: où l'avez-vous connu - on m'a guidé vers la lumière, une connerie du genre. autre - vous serez ma perte, mais jvm ptn.  :well:  :deux:
réserver son avatar : tashi rodriguez (02.10)
Contenu sponsorisé

ses yeux pour sous titrer, pilar.  Empty Re: ses yeux pour sous titrer, pilar.

Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum