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Anka Felis
Anka Felis
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12.07.19 22:03
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♀ fran(cesca) fusco, almost eighteen, senior year at gop, ancienne silver, club d'abstinence -- alice pagani.

rouge carmin et bas résilles, c'est la gamine louve qui pavane dans le quartier au milieu des lascars. la démarche qui tangue et la vulgarité au corps, elle a le vice dans les veines qu'elle s'injecte jusqu'à l'overdose. elle porte son minois angélique avec une hilarante ironie parce que fran n'a rien de la madone. femme objet plus que femme enfant elle patauge entre deux mondes, le précipice sous le nez et le majeur bien relevé. gamine pas bien mature qu'a dû grandir pour survivre avec ce modèle bancal de la mamma turpide. dame qui s'abandonne à la soumission des hommes, arbore le sourire des paumés au plaisir de se faire souiller. mère-môme irresponsable, plus génitrice qu'éducatrice. fran livrée à elle même dans la fosse aux lions se refuse biche mais se veut fauve.
il n'y a que le gamin qui lui soulève le coeur. douceur chérie qu'elle pleure quand la foudre s'abat sur son innocence. c'est qu'il voulait juste faire taire les gémissements de la mère quand en tendant son membre frêle le monstre d'ébène lui a broyé le corps. entre la vie et la mort. fran a la rancoeur amère exacerbée par le cocktail pilule-vodka. les larmes acides, elle crache sur le monde parce que son ange ne peut payer pour leurs péchés à elles. c'est les néons blancs des couloirs qui la transportent jusqu'à cette putain de prayer room. rire jaune elle n'entre que dans l'optique de pisser à raie de jesus et ses pseudos miracles scandaleux. mais c'est les pleurs qui la paralysent et le pacte qu'elle murmure presque insolente - surtout brisée. le gamin se réveille - on lui a choisi la vie.
la cartésienne tire sa révérence et l'honnête honore le pacte. dieu désormais vénéré, fran cherche à se défaire des griffes de satan. elle abandonne le vice, prône la foi pour se repentir de ses péchés, s'adonne à l'abstinence dans l'espoir de se redorer une pureté. c'est une môme chaste qui foule le lycée au retour des vacances. métamorphose déroutante qu'elle traite le menton relevé. mais fran traîne des valises aussi lourdes que le monde, une réputation de libidineuse qu'elle aimait à cultiver. on dit qu'elle joue les saintes mais qu'elle ne restera qu'une salope.
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01.03.20 15:20


francesca, fusco
" your body is the church where nature asks to be reverenced "

nom complet - absence d'histoire, de métaphore, pas le moindre hommage juste un enchaînement de lettres formant un tout qui résonne d'ailleurs. francesca que les gringos dénaturent sans scrupule de leur langue dure dénuée de la mélodie latine. mais y aura toujours la nonna pour magnifier l'anodin, qu'ira conter que ça lui vient de francesca bertini, souvenirs de ces belles années en noir et blanc, dans le besoin d'apposer sa touche d'affection là où ne siège qu'une indifférence maternelle. mais ce qu'elle ne comprend pas c'est que francesca s'en contre-fout de porter son prénom d'après l'une des plus brillante et célèbre actrice de films muets parce qu'elle pourrait bien le tenir d'une actrice de film porno comme francesca le que ce serait la même merde, quoi que plus équivoque. puis le patronyme qui souffle des airs de toscane, fusco de mère en fille sans l'ombre d'un homme. elle porte le double f presque comme une malédiction. fail, fall, fake, fear, flaws, faded. quoi qu'elle y aura trouvé son nouveau crédo, faith. surnoms - francesca que les neveux de sam ne savent prononcer s'est abrégé en un fran tout aussi frelaté. mais elle n'a plus la patience et sans doute qu'elle ne l'a jamais eu. francesca n'impose pas l'intonation que tous détruisent sans considération. elle restera cette fran au r appuyé et non roucoulé qui lui donne des airs de nounou d'enfer. lieu de naissance et date de naissance - elle voulait pas sortir, fran, elle s'est terrée dans sa poche amniotique jusqu'à ce qu'on la foute dehors parce que sa mère n'en pouvait plus de porter le parasite en plein milieu de l'été, de plus voir ses pieds oedématiés et de pisser trente fois par jours. alors francesca l'a emmerdé pendant les treize heures qu'ont duré l'accouchement comme pour lui pointer son majeur en pleine gueule parce qu'elle savait que sa vie ne serait plus aussi douce une fois éjectée son cocon liquide. puis elle a chialé longtemps quand on l'a mise dans les bras de sa pseudo tendre mamma qui s'en est aussitôt débarrassé parce que trop exténuée sur son lit souillé de l'hôpital de nevada city, ce putain de quatre août qu'elle ne célèbre plus vraiment. nationalité et origines - américaine sur les papiers, elle n'a pourtant rien de ces patriotes qui vénèrent un pays où siègent plus d'horreurs que de réelles victoires. élevée dans la pure culture italienne jusqu'à ce sa nonna passe l'arme à gauche, elle porte une affection particulière pour ses racines qu'elle ne connaît pourtant qu'au travers des étincelles nostalgiques égayant les prunelles de sa grand-mère. et francesca maudit chaque jour sa mère de ne pas lui avoir permis de porter la double nationalité - parce qu'un jour viendra où elle se tirera de ce pays de merde pour rejoindre la toscane de ses aïeuls. à nevada city depuis - born and raised, elle n'a connu que cet infâme quartier qu'elle a appris à apprécier de par sa beauté culturelle et non architecturale. elle est née dans ce trou à rat transformé en fosse aux lions, s'est forgée aux travers de la rudesse des embûches. et sans doute qu'elle crèvera dans ce même ghetto, parce que la rédemption ne sera jamais suffisante pour la débarrasser de la crasse de ses péchés. classe à la rentrée 2019 - on sait pas ce qu'elle fout à golden oak private, pas même comment elle est parvenue à venir y retaper sa junior year. fran sait mais se tait. parce qu'aller se vanter que la daronne a baisé à maintes reprises le direlo c'est pas terrible comme première impression. on sait pas non plus comment elle a fait pour valider son année, à bosser comme une merde et être présente deux jours sur cinq - dans ses meilleures semaines. mais faut croire qu'elle se rattrapera peut-être lors de sa senior year, maintenant qu'elle exorcise la rebelle et se métamorphose en madame sainte pseudo intello. situation familiale - c'était beau quand y avait encore la nonna pour ramasser les pots cassés, quand elle se portait en figure maternelle à pouponner sa bambina. de sa prestance et son amour, elle voilait le néfaste de la frivolité de la mère. mais elle est partie avant de connaître son petit fils. feu nonna il ne restait plus que fiona, génitrice bancale aux excès de libido qui outrepassent les bordures du quartier. les hommes en objet de baise qui rapportent ce qu'elle peut bien leur soutirer - de la bouffe, des entrées au ciné, une place à golden oak private pour sa pétasse de gamine. c'est une pute fiona, qui se fait payer en nature certes, mais une pute. une pute qu'en a dans le crâne parce qu'elle a toujours su obtenir de ses conquêtes un quelque chose d'utile - en plus de ses multiples orgasmes, simulés ou non. fiona c'est pas le genre de mère imparfaite parce qu'on les pardonne. non, fiona, c'est le genre de femme qui n'a rien d'une mère - et il faut croire que dieu est miséricordieux, il ne lui en a octroyé que deux. deux, parce qu'après fran elle a pondu un autre marmot la fiona, treize ans de latence pour recommencer le même schéma. nino qu'elle prétend aimer mais qu'elle traite avec la même indifférence que fran. parce que fiona n'est qu'égoïsme, nombrilisme et gangrène. mais nino, nino c'est ce petit ange trop beau pour ce monde d'affreux, trop innocent pour grandir au milieu des lascars. nino c'est le tout de francesca, son essentiel, son diamant qu'elle protégera contre vents et marées. sauf que même ça elle l'a raté francesca. situation financière - è merda. francesca se frotte constamment au mur de l'instabilité de sa mère qu'elle soit émotionnelle, relationnelle ou professionnelle. parce que si fiona a bien un don c'est celui de se mettre à dos chacun de ses patrons - et parfois même au sens littéral plus qu'au figuré. c'est qu'elle a le myocarde trop libre pour se laisser porter des chaînes qu'elle dit. c'est que l'esclavage et les différences raciales devraient être abolies. sauf qu'elle pige que dalle fiona, parce que quand t'as deux bouches à nourrir tu fermes ta gueule et tu pointes tes heures même si ça signifie que tu dois ravaler ta fierté. chez les fusco c'est la démerde qui prime. les factures impayées, les repas qu'on sert qu'à nino en prétextant ne pas avoir faim, les douches froides, les soirées à la bougie qu'on tente de faire passer pour des initiations au camping, tout ça parce que cette pute égoïste est pas capable de gérer ses responsabilités. francesca a finit par dire merde à tout ça. elle aurait pu continuer à supporter l'insalubre des années si le facteur nino était pas entré en ligne de compte. elle n'ira pas se vanter d'avoir fait les bons choix, à vendre sa sensualité érotique sur snapchat, mais elle aura au moins le mérite d'avoir tenté quelque chose. puis y a eu l'accident et les zéros qui se cumulent. un prêt sur des années qu'on ne leur aurait pas accordé si y avait pas eu cette générosité qu'on ne connaît que de ceux qui eux aussi ont connu la merde. statut civil - elle a longtemps tenu à sa liberté, sans doute parce qu'elle n'a jamais connu que l'image de la femme prédatrice qui change de proie toutes les semaines. francesca la catin, comme sa mère. et elle assume ce statut de gamine dévergondée qui se fait sauter par tout le quartier à quatorze ans, qui confond les queues et les chupa-chups. le truc c'est que francesca ça la rendait vivante d'être ce putain de fantasme, de deviner l'érection des mecs sur son passage à l'idée qu'elle puisse leur faire ce que les autres leur refusent. elle a toujours été consentante, sans doute même accroc elle même. dans sa vision déformée du sexe par la génération porno, elle en est venue à confondre plaisir et évasion. elle pouvait bien être traitée de tous les noms tant qu'elle y trouvait toujours son échappatoire. fran aime forniquer mais elle n'aime pas. ni elle, ni les hommes, elle ne connaît que son affection amicale sans bornes et celle absolue pour nino. jusqu'à ce qu'elle se fasse prendre à son propre jeu. cadeau d'intronisation qu'on a dit, et elle a vu ça comme le moyen de se faire le petit nouveau pas franchement dégueulasse. vincente qui a su dompter l'indomptable. c'est ses mots ou le reflet qu'il lui offrait aux creux de ses rétines qui ont eu raison d'elle. parce que vincente, il a fait plus que lui apprendre à aimer il l'a incité à s'aimer soi-même. c'était beau, trop beau, parce qu'on sait que francesca gâche toujours tout. avec sa révélation divine dont tous, ou presque, rient, son abstinence pour se laver de ses péchés, elle a encore foutu la merde. en se refusant à lui et lui crachant des ezechiel par ci, ezechiel par là, elle est même pas consciente qu'elle signe la fin de sa plus belle histoire. orientation sexuelle - elle n'a jamais cherché à se mettre une étiquette parce qu'elle trouve la beauté partout et chez tout le monde. la beauté, l'alchimie, un truc purement sexuel qui s'est bien souvent tourner vers la virilité masculine. francesca n'est bien riche que de ses expériences, mais elle reste cette hétérosexuelle qui recherche son mâle alpha dans son besoin presque viscérale de sécurité. elle sait qu'elle les choisi mal, qu'elle s'entiche des mauvais garçons, mais c'est que son entourage n'est fait que de lascars. et maintenant ? maintenant elle ouvre les paupières, remarque d'autres horizons autrefois barrés de la brume des milieux sociaux. et porte des oeillères en s'accrochant aux principes archaïques. un homme et une femme, un mariage, puis la procréation. traits de caractères - (old), new, don't change. (agressive), angoissée, à l'écoute, affectueuse, (ardente), (arrogante), attachante, attentive, attentionnée, (audacieuse), autonome, (baratineuse), bienfaisante, bienséante, bienveillante, (blessante), bornée, [/i] calme, (caractérielle), (casse-cou), chaleureuse - chaque jour à se manière, (charmeuse), consciencieuse, courtoise, crédule, débrouillarde, décontractée, (désinvolte), déterminée, dévouée - à différentes causes, digne de confiance, disciplinée, douce, empathique, énigmatique, (entreprenante), (excessive), franche, (grossière), (impulsive), (inconstante), inculte, indécise, indépendante, (indiscrète), (indomptable), influençable, instable, (irresponsable), (intrépide), intuitive, (libérée), loyale, mature dans son immaturité, négative, nuancée, (parfois odieuse), observatrice, persévérante, (perverse), pétillante, pondérée, prudente, (procrastinatrice), protectrice, (provocatrice), raisonnable, réaliste ou fataliste - c'est selon, responsable - quand elle le veut bien, (revêche), (révoltée), (sans gêne), sarcastique, sensible, (séduisante - quoi qu'elle le reste toujours aujourd'hui), sensible, serviable, solide, spontanée, studieuse, (téméraire), (tempétueuse), (vulgaire). avatar - alice pagani. groupe - une gold sans l'allure.
matière préférée - elle n'a ni culture, ni facilité scolaire et encore moins la volonté de se fondre dans un système éducatif qui l'ennui. francesca est depuis toujours ce genre d'élève fantôme, absente les trois quarts du temps parce que trop occupée ailleurs, parce que pas intéressée. dans son esprit fataliste elle ne voit en l'éducation qu'une futilité qu'elle évite, elle qui refuse de se faire bourrer le crâne, ramollir le cerveau d'inanités qui ne lui serviront à rien dans le monde réel, celui dans lequel elle vit chaque jour et qui semble échapper à tous ces privilégiés. elle est cancre, porte le chapeau d'âne si ce n'est dans une unique matière où elle excelle : l'italien. faut dire qu'elle les joue obelix a être tombée dedans toute petite. bilingue la gamine, elle profite de la seule chose que lui a apporté sa mère, cette langue latine qu'elle manie avec plus de facilité que l'anglais même. sport préféré - elle aurait répondu le sport de chambre, malicieuse et perverse, si ce n'est qu'elle a laissé cette partie d'elle au placard. francesca n'a pas eu la chance de pratiquer des activités extra-scolaires, ni la musique, ni le sport et faut croire qu'elle a continué sur cette lancée en refusant catégoriquement de s'inscrire à une de ses clubs stupides où la compétition n'est dirigée que par les hormones adolescentes. elle aurait pu pourtant prétendre à rejoindre l'équipe de cheerleading pour les mauvaises raisons - à savoir mâter les petits culs des joueurs, et les rejoindre en douce dans les vestiaires. francesca respire pourtant le football en supportant l'équipe de sa patrie. la squadra azzura chevillée au myocarde et les griffes féroces pour supporter ses héros modernes. elle a pratiqué le yoga en autodidacte dans l'espoir qu'il lui prodigue le self-control nécessaire pour ne pas écraser fiona contre un mur et lui cracher à la gueule sous un élan de fureur. livre préféré - si elle découvre la littérature adulte en parcourant la bible, fran ne s'est mise à la lecture que sur le tard. loin d'elle les évasions romanesques, elle aurait pu brûler une bibliothèque sous la colère générée par ces fables qui ne servent qu'à faire rêver les gamines en perdition. mais si elle devait citer un livre aux pages usées par les nombreuses lectures ce serait goodnight moon, de margaret wise brown, sa propre berceuse devenue celle de nino, son livre fétiche qu'elle porte alors aussi dans son coeur. artiste préféré - fran n'est pas touchée par l'art sous toutes ses formes, elle est presque hermétique à l'expression d'émotion au travers de texte, de peinture, d'instants immortalisés, ou de mélodie. elle n'est pas formatée pour analyser ni comprendre ce qui se cache derrière, découvrir la volonté de l'artiste au travers de son oeuvre. bien sûr, elle écoute de la musique pour rythmer ses journées, elle est capable de vous citer quelques groupes sortant plus ou moins du lot, mais rien ne la transperce réellement. au point qu'elle vénère bien plus les dessins d'un gamin de cinq ans que les chefs d'oeuvres de van gogh ou  de de vinci. c'est irma thomas qui a signé leur hymne, celle de nino et de francesca. anyone who knows what love is en boucle tapis dans le sombre d'une chambre et cet appel à leur amour réciproque comme réconfort. marque de vêtement préférée - elle s'en tape des marques, du luxe, de la provenance, tant que ça lui plaît. elle est pas regardante si ce n'est sur le prix, parce qu'au fond elle s'habillerait bien chez prada si une de leur fringue lui plaisait c'est juste qu'elle ira pas craquer le pel, inexistant d'ailleurs, pour un caprice. francesca porte ce qui lui ressemble, ce qui lui tape dans l'oeil. une garde-robe chamboulée par un changement radical de personnalité. pourtant y a toujours ces mêmes vieilles fringues qui traînent, dans l'ombre, peut-être parce qu'elle a finalement pas tant envie que ça de tirer un trait sur le passé ou qu'elle se complaît dans sa propre torture à les regarder et vaincre la tentation.  marque de ton téléphone - un iphone six tombé du camion ou tout droit importé de chine. elle sait pas trop et elle s'en moque à vrai dire. elle l'a payé que dalle à donny, alors ça lui va. il a l'écran pété, le bouton qui fonctionne comme elle, une fois sur deux. mais pour ce que ça lui sert elle ira pas se plaindre. francesca elle l'utilise même plus vraiment son portable, alors tant qu'il a la fonction appel, sms et appareil photo elle s'en contente. réseau social préféré - gamine improvisée ghetto instagrameuse, pute de snapchat, elle a tout lâché du jour au lendemain, supprimé ces comptes comme elle a supprimé ses démons. francesca, elle est coupée du monde, s'intéresse plus aux réseaux sociaux. parce qu'elle a essayé d'ouvrir à nouveau un compte, de repartir à zéro mais elle a vite déchanté sous le joug des commentaires injurieux. c'est pas tant que ça la touche, elle veut simplement plus entrer dans cette spirale vicieuse. alors elle mâte parfois les comptes de ses potes en mode anonyme. elle like rien, ne publie rien. c'est un putain de fantôme. il lui reste bien whatsapp et ses milles conversations. parce que whatsapp c'est les potes, et rien que les potes.
— teen attitude, teen problems.

rouge carmin et bas résilles, c'est la gamine louve qui pavane dans le quartier au milieu des lascars. la démarche qui tangue et la vulgarité au corps, elle a le vice dans les veines qu'elle s'injecte jusqu'à l'overdose. elle a bien trop tôt assassiné son innocence, celle qu'on retrouve encore dans les rires cristallins des gosses heureux, en se laissant emporter par cette putain de houle de mauvais choix. la vie naufrage qui l'a conduite à la noyade. dire que fran a su gardé la tête hors de l'eau malgré tous les travers de son existence n'est qu'ineptie parce qu'elle est devenue pro dans l'art du faking it. ses coups d'euphorie ne sont qu'une violente mascarade, suscités par les additifs addictifs. et elle porte son minois angélique avec une hilarante ironie, parce que fran n'a rien de la madone. femme objet plus que femme enfant, elle patauge entre deux mondes, le précipice sous les plantes et le majeur bien relevé. elle était dite bonne avant l'heure sans doute parce qu'elle le désirait avec ses apparences de fille sage et ses allures putassières. pas étonnant qu'ils aient voulu la sauter, les petits mecs du quartier, quand du jour au lendemain elle a sorti la parure complète de la salope. les pulpeuses salaces en prime. elle a tourné avec le consentement des meufs paumées, les limites enterrées sous son désir d'attention. et la jouissance d'être le fantasme des adolescents en rut, de traîner sa réputation de catin, ne résidait pas uniquement entre ses reins mais également dans le fond des rétines de sa mère. fiona, pute détrônée. l'orgasme assuré.
sous ses airs de dame peu farouche, fran reste une gamine pas bien mature qui a dû grandir pour survivre avec ce modèle bancal de la mamma turpide. fiona qui exhibe l'image de cette femme qui s'abandonne à la soumission des hommes tout en jurant de rester cette dominatrice indomptable et qui arbore le sourire des paumés au plaisir de se faire souiller. mère-môme irresponsable, plus génitrice qu'éducatrice, elle s'est retrouvée avec le poids des responsabilités sans jamais véritablement parvenir à le porter. peut-être parce que ça lui est tombée dessus d'un coup et qu'elle a pas su se relever. c'est que fiona s'est trop longtemps reposée sur sa propre mère, dégainant la carte de l'autorité parentale une fois dans l'année. faut croire qu'elle l'a enterré avec elle, son pouvoir décisionnaire. alors fran s'est retrouvée livrée à elle même dans la fosse aux lions qu'a toujours été son ghetto. gamine candide elle a retroussé ses manches - ou du moins raccourci ses jupes - en se refusant biche et devenant fauve.

il n'y a que le gamin qui lui soulève le coeur. nino, douceur chérie qu'elle tente vainement de préserver des affres du monde. plus mère de substitution qu'aînée, elle trouve le moyen de tourner les merdes de leurs existences en une forme de jeu, s'évertue à lui montrer le bon en voilant le mauvais - à la manière de sa nonna quand fran était encore bambin. présente les nuits orageuses elle faire taire les grondements par de douce mélodie, la paume cajoleuse qu'elle ne se connait pas tant. elle lui a montré l'échappatoire aux bruits néfastes, tympans qui résonnent des vieux titres. c'est elle qui lui a pointé le casque comme solution aux gémissements de la mère. c'est elle qui l'a poussé à escalader l'armoire parce qu'elle n'était pas présente quand il a eut besoin d'elle, échappée dans cet ailleurs édulcoré par l'ivresse des corps et de la boisson. c'est finalement elle qui, par son absence, a causé la chute du monstre d'ébène sur son corps frêle. le bruit sourd du bois qui s'écrase contre le sol. et le craquement des côtes d'un gamin de cinq ans.
entre la vie et la mort. ça résonne comme le hurlement de mille harpies, ça la brûle comme l'éruption de pompeii, ça la pique comme un bain d'aiguilles. fran a la rancoeur amère exacerbée par le cocktail pilule-vodka. les larmes acides, elle crache sur le destin, le karma, qu'importe le nom que porte cette salope au myocarde absent. dans sa tête tourne en boucle le réconfort des mots, comme une douloureuse berceuse enregistrée sur une vieille cassette - son ange ne peut payer pour leurs péchés. la vue de fiona chialer comme une merde lui donne la gerbe, mais fran lui concède le fait qu'elle aura au moins eu la décence de ne pas amener avec elle son toy boy de la semaine. elle est assommée, par la fatigue, par le choc, par l'ivresse. si assommée que les néons blancs des couloirs de l'hôpital paraissent lui montrer la voie. et c'est un rire franc de sarcasme qui s'échappe de ses lippes quand elle découvre l'inscription prayer room. fran entre avec une provocation insultante dans l'unique optique d'aller cracher sur la statut auréolée de jesus et ses pseudos miracles scandaleux. mais le silence lourd des peines barre son plexus et dans sa longue avancée elle sent ses muscles doucement la lâcher jusqu'à se paralyser au pied de l'estrade. les sanglots l'emportent alors que le désespoir la porte vers une autre approche. tant qu'à être là autant prier.
on lui a souvent dit que les prières ne devaient pas être faites que selon nos besoins, qu'elles devaient être récurrentes, altruistes. mais fran n'a jamais cru en l'existence d'une entité supérieure jusqu'à ce que l'on la pousse à imaginer qu'une divinité puisse avoir leurs cartes en main. et elle a toujours cru qu'elle finirait par vendre son âme au diable sauf que ce soir là c'est à dieu qu'elle en a fait don. un miracle contre un autre, une promesse aux sonorités de pacte, elle ne demandait qu'une preuve de son existence en épargnant son frère pour se dévouer entièrement à sa cause. un serment qu'elle ne pensait jamais avoir à honorer.
deux jours seulement pour mettre son plan en place. deux jours pour faire son choix. la vie ou la mort. deux jours, puis nino se réveille. il aura choisi la vie - celle de nino, mais celle de francesca aussi.

la cartésienne tire sa révérence et l'honnête honore le pacte. dieu désormais vénéré, fran cherche à se défaire des griffes de satan. elle abandonne le vice, prône la foi pour se repentir de ses péchés, s'adonne à l'abstinence dans l'espoir de se redorer une pureté. c'est une môme chaste qui foule le lycée après trois semaines d'absence. métamorphose déroutante qu'elle traite le menton relevé. mais fran traîne des valises aussi lourdes que le monde, une réputation de libidineuse qu'elle aimait à cultiver. on dit qu'elle joue les saintes mais qu'elle ne restera qu'une salope.

il ne lui a fallut qu'un traumatisme ensanglanté pour la faire dérailler, la pousser tout droit dans ses vieux péchés.

pseudo/prénom - untamed swallow, cynthia. âge/localisation - same qu'avant. avis sur le forum - je lui pisse à la raie.  où l'avez-vous connu - je rôde par là, comme ça, sans but.    autre - je vous aime quand même en fait, ptn.    
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04.04.20 11:50
il ne lui a fallut qu'un traumatisme ensanglanté pour la faire dérailler, la pousser tout droit dans ses vieux péchés. le corps se perd dans l'éphémère de l'oubli ivre, l'obscur se libère de ses chaînes alors que sur ses hanches reste verrouillée sa sainteté ceinture de chasteté. fran, elle s'évade et renoue avec sa copine malsaine, dame excès, en laquelle elle cherche, vainement, à combler un vide et paradoxalement créer le néant. mais dans cette trêve dogmatique elle ne s'octroie aucun écart libidineux par crainte d'attirer la foudre de dieu. parce que derrière ses sourires faussement espiègles fran n'est qu'angoisse et douleur, que dans l'abondance elle se réveille la conscience peu tranquille. elle a peur fran, peur qu'un pas de travers suffise à briser son pacte, se retourne contre elle, contre lui. nino qu'elle ne supporterait pas à nouveau dans une souffrance injuste et injustifiée. et même si son couple dérive, qu'il ne tient plus qu'à un fil, elle ne se pardonnerait jamais d'avoir été celle qui a causé du tord à cet ange tombé du ciel pour illuminer le vétuste de son foyer. pourtant elle en est persuadée fran, d'aimer suffisamment vincze pour tenter de réparer les pots cassés. elle se le dit parfois, qu'elle serait prête à tout pour ne pas le voir lui filer entre les doigts, pour pouvoir encore et encore observer ses iris la toiser comme personne auparavant. tout, mais pas ça.
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