wendy - kindappée
28.11.16 21:23
un flou, intense. des années effacées. cinq ans d'absence, comme si elle était née dans cette baraque. la notion de parent lui est inconnu. elle, elle ne connait que karl. cette homme, sa barbe d'un mois et son tempérament grincheux. karl, c'est pas son père. c'est son compagnon de vie, celui qui apporte de quoi remplir le frigo quand il est vide, qui la dépose à quelques rues de l'école et qui l'aide à faire ses devoirs quand il a le temps. il parle pas beaucoup, puis il est souvent absent. wendy, elle sait pas vraiment ce qu'il fait karl, mais elle s'en fiche. il lui offrait un toit et parfois un peu de tendresse et ça lui suffisait à la gamine. souvent, elle s'évadait dans la grange, celle qui autrefois servait aux chevaux. l'odeur du fion, la paille dans ses cheveux. elle rêvassait, constamment. je suis désolé qu'il lui a dit, les mains menottées. wendy, elle a pas vraiment compris ce qu'on lui reprochait à karl et quand il est finalement revenu, elle a pas non plus compris pourquoi ils ont fait que partir, et partir, encore et encore, parcourant la france, ne s'attardant jamais. et elle a grandi. elle a toujours nié ce qu'était l'évidence. jusqu'à ses dix-huit ans. elle a embarqué dans son mini van restauré, sac à dos sur le siège passager. et elle est partie. à biarritz. fuyant le démon, le sang qui coulait quelque part sous ses pieds.
désormais elle vit, wendy. de peu, d'un rien. elle a commencé par se payer des chambres d'hôtel bas de gamme avant de rapidement devenir à cours. du coup elle bosse, comme elle peut. parce qu'elle a beau être intelligente la gamine, elle a pas de diplôme. tantôt serveuse, tantôt barmaid, elle loue une boîte postale pour simple adresse. parce que c'est dans son van miteux qu'elle crèche. c'est pas le confort, c'est pas facile tous les jours, mais elle y est habitué à son taudis.
désormais elle vit, wendy. de peu, d'un rien. elle a commencé par se payer des chambres d'hôtel bas de gamme avant de rapidement devenir à cours. du coup elle bosse, comme elle peut. parce qu'elle a beau être intelligente la gamine, elle a pas de diplôme. tantôt serveuse, tantôt barmaid, elle loue une boîte postale pour simple adresse. parce que c'est dans son van miteux qu'elle crèche. c'est pas le confort, c'est pas facile tous les jours, mais elle y est habitué à son taudis.
Re: wendy - kindappée
20.08.17 1:04
[ vega byrds ]
elle t'emmène de l'autre côté d'la terre
juste quand elle ouvre les paupières
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CAILIN RUSSO | AIGLE
agenouillé entre ses cuisses, il l'aide. son visage anxieux est emprunt d'une douceur qui la transperce. y aurait-il un coeur derrière le monstre ?
il est malheureusement trop tard pour sa rédemption - ou peut-être portera-t-elle un nom.
june perd connaissance au moment même où le poupon sort de son corps.
puis elle pousse son dernier souffle alors que son bébé inspire pour la première fois.
elle a les traits séraphiques et le minois innocent, la gamine. elle partage la crinière fauve et les iris émeraudes de sa mère - foudroyant le palpitant pécheur de karl. du haut de son petit corps, elle paraît si fragile à courir à travers les champs, et pourtant. elle est rusée la môme qui s'extirpe de son lit pour observer le manteau nocturne, elle est obstinée, critique, brutale dans sa franchise ingénue. elle n'avait pas encore perdue toutes sa dentition déciduale quand elle lui a affirmé ne plus vouloir être prénommée kiddo. et c'est elle qui l'a choisi, ce patronyme qu'elle porte avec une douce fierté. vega, à l'égard de l'astre étincelant de la lyre.
je suis désolé et la sincérité aux bords des lèvres, karl lui est enlevé, menotté sauvagement par les officiers. les perles menaçant ses paupières elle aurait crié de le lui rendre si elle ne savait pas inconsciemment pourquoi. vega, elle en a passé des heures dans un mutisme volontaire, à attendre sagement assise sur une chaise qu'on les libère. elle a senti l'angoisse de karl envelopper la maisonnée, entendu ses pas grinçants sur le parquet du salon en ronde étourdissante. puis elle a encaissé, sans véritablement comprendre, leur départ précipité, leurs séjours toujours écourtés. ils ont parcourut les états-unis sans jamais s'attarder, constamment en mouvement parce qu'on est jamais assez prudent - qu'il lui avait dit. et vega, elle n'a jamais voulu saisir pourquoi ils devaient l'être, prudents. jusqu'à ce qu'elle ouvre enfin les yeux.
c'est le tambour irrégulier qui fait vibrer le mur qui l'attire jusqu'ici. pas feutrés, muscles bandés et oreilles déployées, elle s'aventure aux delà des frontières avec la conscience de marcher sur une pente glissante, un terrain dangereux où siègent tous ses interdits. elle remarque d'abord l'odeur âcre de l'urine, puis celle ferreuse de l'hémoglobine, découvre l'aménagement précaire d'une piaule avant de la voir elle, recroquevillée, terrifiée, qui se lève et la supplie de l'aider. mais sa vision n'est plus qu'une brume et son audition réduite à un bourdonnement assourdissant. vega étouffe un cri avant de s'enfuir, la lâcheté dégoulinante de ses paupières et le palpitant battant une chamade mortuaire. de ses mouvements précipités elle bourre son sac de l'essentiel, vide la planque de karl, subtilise ses liasses de billets verts et s'empare des clés du vieux truck. elle a les paumes tremblantes posées sur le volant et le souffle coupé par ses sanglots. sur ses rétines en flash se superposent les images passées, présentes, futures et ensemble forment un tout trop sinistre pour être réel. et ce sont celles de cette femme qui lui barrent la poitrine alors que, l'encéphale en ébullition, elle se bat entre deux émotions. déguerpir ou la secourir. le moteur s'enclenche et elle démarre en trombe sous les projecteurs de cette maison réveillée par le ronronnement d'une bagnole en fuite.
elle repense souvent à cette jeune femme, revoit ses prunelles claires dans la pénombre, entend en murmure ses supplications.
le remord tord boyaux, elle sait qu'elle n'a pas fait le bon choix.
préserver la bête au lieu de sauver la belle.
elle avait juste besoin de partir, de prendre son envol like a byrds.
c'est au détour d'un couloir qu'elle l'a croisé, nash la crinière au vent et les pulpeuses malicieuse. il avait tout du genre mauvais garçon - l'allure, les expressions, l'attitude. et c'est sans doute ce qu'il avait de plus attirant, cette noirceur qui la ramenait de façon malsaine à karl. nash l'a envoûté, avec ses prunelles sombres et son accent appuyé. elle, la gamine paumée, inexpérimentée, à qui il promettait de faire découvrir le monde. elle a retrouvé l'étincelle de ses sourires, la légèreté de son myocarde, en sa compagnie. et il lui a appris à vivre, à ne compter que sur soit-même, au dépend des autres. c'est nash qui l'a initié au vol, qui lui a fait connaître le plaisir du sexe consenti. elle s'est laissée fondre dans ses bras, porter par ses baisers braisés, enflammer par leurs corps à corps. elle lui a tout donné, sans la retenue et la prudence que karl avait eu tant mal à lui inculquer.
il lui a appris la duperie et elle s'est faite prendre au jeu.
un lit vide au réveil et sa sacoche pillée du liquide qui lui restait. seul effets de son passé, les clés du truck restées posées sur sa table de chevet et le collier de sa mère pendant autour de son cou.
plus une trace du passage de nash si ce n'est ce papier griffonné à l'envolée.
maintenant, tu comprendras.
hero semble ne rien avoir de ses éponymes protagonistes de bandes dessinées et pourtant il l'a sauvé. il lui a apporté la chaleur d'une compagnie quand la solitude se faisait mordante, il a comblé le vide de son plexus de ses étreintes maladroites. il lui a donné un but quand tout lui semblait vide d'intérêt. vega s'est attachée plus qu'elle ne l'aurait souhaité à cet homme abandonné de tous, délaissé par la vie. elle s'est retrouvée en lui quand tout les opposait. parce qu'il broyait du noir quand elle n'était que lumière. et dans ce désir de lui rendre la pareille, elle s'est mis en tête de le sauver à son tour. vega, elle est obstinée à vouloir le libérer de ses démons, à le relever dans sa chute addictive alors elle l'accompagne dans la sueur et les insomnies, dans les convulsions et les larmes. mais ce n'est jamais assez. elle s'accroche à lui comme à une bouée au milieu de la mer, elle se soumet à ses caprices parce qu'au fond elle sait que sans lui elle ne serait qu'une gamine perdue au milieu de la foule, recroquevillée dans une ruelle sombre à attendre que la faucheuse passe et la présente à la mort. et si elle hurle parfois pour expulser la douleur, elle reste. malgré l'enfer qui lui fait subir, elle reste. elle reste parce qu'il n'y a qu'avec lui qu'elle se sent la force de surmonter les nuits sans sommeils, les siestes glacées, l'estomac creux, le temps qui s'écoule, cette survie. et malgré tous ses défauts, il demeure la personne la plus importante dans sa misérable vie.
alors chaque jour elle se démène un peu plus pour deux.
et quand boston n'a plus rien à leur offrir, elle lui souffle de tirer les voiles dans l'espoir d'un ailleurs meilleur.
à newburry.
Re: wendy - kindappée
21.07.19 21:09
Vega Byrds
feat cailin russountamed swallow / cynthia
vingt-cinq ans
france / idf
incontournable bazzart
personnage inventé
vingt-cinq ans
france / idf
incontournable bazzart
personnage inventé
onetwo
affectueuse, angoissée, apaisante, appliquée, attentive, attentionnée, autonome, bienveillante, blessante, bornée, (généralement) calme, cassante, chaleureuse, compliquée, consciencieuse, cultivée, curieuse, débrouillarde, dévouée, éblouissante, égayante, émotive, empathique, énigmatique, indomptable, indulgente, intuitive, loyale, lunatique, naïve, naturelle, objective, observatrice, optimiste (dans la mesure du possible), ordonnée, persévérante, pétillante, protectrice, prudente, réfléchie, revêche, rêveuse, rusée, sensible, spontanée, subtile, susceptible, tempétueuse, utopiste.
elle est gracile, le corps si frêle qu'il nous semble pouvoir lui briser les os rien qu'en lui assénant une pichenette. elle est douce, la voix calme et posée, les yeux biches pourtant fatigués. elle a tout de la gamine manipulable, de la fébrile qui se laisse abattre, portée par les déferlements de la vie. mais la vérité c'est que vega est louve, protectrice, fauve, féroce. elle est dotée d'une détermination qu'on ne lui soupçonne jamais. elle a conscience du monde qui l'entoure et même si elle patauge constamment dans cette marrées d'ennuis, elle maintient sa tête hors de l'eau par sa volonté de s'en sortir. des obstacles elle en a toujours connu - d'abord karl, puis nash et maintenant la rue avec hero. elle n'a jamais eu la chance de vivre dans la stabilité. les emmerdes chevillés au coeur, elle les cherche autant qu'elle les fuit, mais elle les combat toujours à coups de solution plus utopiques que rationnelles. le soucis est qu'elle a beau toujours chercher un moyen de s'en sortir, rien n'est jamais suffisant - et d'un problème solutionné en découle un second - elle pourrait couler sous les affres de son existences, mais non. vega reste ce brin de femme volontaire, acharné, cette gamine trop mature qui n'ira jamais se plaindre et qui préférera se sacrifier pour les autres plutôt que de chialer sur son sort qu'elle ne considère pas autant que celui des autres. dans ce duo bancal qu'elle forme depuis plus d'un an avec hero, c'est elle et elle seule qui maintient le navire et les préserve du naufrage. elle porte leur misère du bout de ses bras fuselés et les pulpeuses vaillamment retroussées balance le coeur battant que des jours meilleurs les attendent.
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un joli titre
ceci est une citation qui ne sert à rienagenouillé entre ses cuisses, il l'aide. son visage anxieux est emprunt d'une douceur qui la transperce. y aurait-il un coeur derrière le monstre ?
il est malheureusement trop tard pour sa rédemption - ou peut-être portera-t-elle un nom.
june perd connaissance au moment même où le poupon sort de son corps.
puis elle pousse son dernier souffle alors que son bébé inspire pour la première fois.
elle a les traits séraphiques et le minois innocent, la gamine. elle partage la crinière fauve et les iris émeraudes de sa mère - foudroyant le palpitant pécheur de karl. du haut de son petit corps, elle paraît si fragile à courir à travers les champs, et pourtant. elle est rusée la môme qui s'extirpe de son lit pour observer le manteau nocturne, elle est obstinée, critique, brutale dans sa franchise ingénue. elle n'avait pas encore perdue toutes sa dentition déciduale quand elle lui a affirmé ne plus vouloir être prénommée kiddo. et c'est elle qui l'a choisi, ce patronyme qu'elle porte avec une douce fierté. vega, à l'égard de l'astre étincelant de la lyre.
je suis désolé et la sincérité aux bords des lèvres, karl lui est enlevé, menotté sauvagement par les officiers. les perles menaçant ses paupières elle aurait crié de le lui rendre si elle ne savait pas inconsciemment pourquoi. vega, elle en a passé des heures dans un mutisme volontaire, à attendre sagement assise sur une chaise qu'on les libère. elle a senti l'angoisse de karl envelopper la maisonnée, entendu ses pas grinçants sur le parquet du salon en ronde étourdissante. puis elle a encaissé, sans véritablement comprendre, leur départ précipité, leurs séjours toujours écourtés. ils ont parcourut l'irlande sans jamais s'attarder, constamment en mouvement parce qu'on est jamais assez prudent - qu'il lui avait dit. et vega, elle n'a jamais voulu saisir pourquoi ils devaient l'être, prudents. jusqu'à ce qu'elle ouvre enfin les yeux.
c'est le tambour irrégulier qui fait vibrer le mur qui l'attire jusqu'ici. pas feutrés, muscles bandés et oreilles déployées, elle s'aventure aux delà des frontières avec la conscience de marcher sur une pente glissante, un terrain dangereux où siègent tous ses interdits. elle remarque d'abord l'odeur âcre de l'urine, puis celle ferreuse de l'hémoglobine, découvre l'aménagement précaire d'une piaule avant de la voir elle, recroquevillée, terrifiée, qui se lève et la supplie de l'aider. mais sa vision n'est plus qu'une brume et son audition réduite à un bourdonnement assourdissant. vega étouffe un cri avant de s'enfuir, la lâcheté dégoulinante de ses paupières et le palpitant battant une chamade mortuaire. de ses mouvements précipités elle bourre son sac de l'essentiel, vide la planque de karl, subtilise ses liasses de billets verts et s'empare des clés du vieux truck. elle a les paumes tremblantes posées sur le volant et le souffle coupé par ses sanglots. sur ses rétines en flash se superposent les images passées, présentes, futures et ensemble forment un tout trop sinistre pour être réel. et ce sont celles de cette femme qui lui barrent la poitrine alors que, l'encéphale en ébullition, elle se bat entre deux émotions. déguerpir ou la secourir. le moteur s'enclenche et elle démarre en trombe sous les projecteurs de cette maison réveillée par le ronronnement d'une bagnole en fuite.
elle repense souvent à cette jeune femme, revoit ses prunelles claires dans la pénombre, entend en murmure ses supplications.
le remord tord boyaux, elle sait qu'elle n'a pas fait le bon choix.
préserver la bête au lieu de sauver la belle.
elle avait juste besoin de partir, de prendre son envol like a byrds.
c'est au détour d'un couloir qu'elle l'a croisé, nash la crinière au vent et les pulpeuses malicieuse. il avait tout du genre mauvais garçon - l'allure, les expressions, l'attitude. et c'est sans doute ce qu'il avait de plus attirant, cette noirceur qui la ramenait de façon malsaine à karl. nash l'a envoûté, avec ses prunelles sombres et son accent appuyé. elle, la gamine paumée, inexpérimentée, à qui il promettait de faire découvrir le monde. elle a retrouvé l'étincelle de ses sourires, la légèreté de son myocarde, en sa compagnie. et il lui a appris à vivre, à ne compter que sur soit-même, au dépend des autres. c'est nash qui l'a initié au vol, qui lui a fait connaître le plaisir du sexe consenti. elle s'est laissée fondre dans ses bras, porter par ses baisers braisés, enflammer par leurs corps à corps. elle lui a tout donné, sans la retenue et la prudence que karl avait eu tant mal à lui inculquer.
il lui a appris la duperie et elle s'est faite prendre au jeu.
un lit vide au réveil et sa sacoche pillée du liquide qui lui restait. seul effets de son passé, les clés du truck restées posées sur sa table de chevet et le collier de sa mère pendant autour de son cou.
plus une trace du passage de nash si ce n'est ce papier griffonné à l'envolée.
maintenant, tu comprendras.
hero semble ne rien avoir de ses éponymes protagonistes de bandes dessinées et pourtant il l'a sauvé. il lui a apporté la chaleur d'une compagnie quand la solitude se faisait mordante, il a comblé le vide de son plexus de ses étreintes maladroites. il lui a donné un but quand tout lui semblait vide d'intérêt. vega s'est attachée plus qu'elle ne l'aurait souhaité à cet homme abandonné de tous, délaissé par la vie. elle s'est retrouvée en lui quand tout les opposait. parce qu'il broyait du noir quand elle n'était que lumière. et dans ce désir de lui rendre la pareille, elle s'est mis en tête de le sauver à son tour. vega, elle est obstinée à vouloir le libérer de ses démons, à le relever dans sa chute addictive alors elle l'accompagne dans la sueur et les insomnies, dans les convulsions et les larmes. mais ce n'est jamais assez. elle s'accroche à lui comme à une bouée au milieu de la mer, elle se soumet à ses caprices parce qu'au fond elle sait que sans lui elle ne serait qu'une gamine perdue au milieu de la foule, recroquevillée dans une ruelle sombre à attendre que la faucheuse passe et la présente à la mort. et si elle hurle parfois pour expulser la douleur, elle reste. malgré l'enfer qui lui fait subir, elle reste. elle reste parce qu'il n'y a qu'avec lui qu'elle se sent la force de surmonter les nuits sans sommeils, les siestes glacées, l'estomac creux, le temps qui s'écoule, cette survie. et malgré tous ses défauts, il demeure la personne la plus importante dans sa misérable vie.
alors chaque jour elle se démène un peu plus pour deux.
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